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						Mieux respirer 
:  
la 
Conscience du Souffle
Devenir pleinement conscient de sa respiration constitue une composante 
importante du Yoga et de la 
Yogathérapie. 
Dans la  
	
tradition du souffle proposée par 
le Yoga traditionnel, elle permet d'accéder au
Pranayama, le travail sur le 
souffle.
Ainsi, on peut percevoir
Le but du Yoga est le contrôle des fluctuations du mental ("Yogashchittavrittinirodah", 
selon le Yoga-Sutra I,2). 
Les phrases suivantes indiquent que "Alors se 
révèle notre centre établi en lui-même" et que :
   
"Dans le cas contraire, il y a identification de notre Centre avec 
l'agitation du mental" (Y.S. I,3 & I,4).
Nous savons que "L'arrêt des pensées automatiques s'obtient par une pratique 
intense dans un esprit de lâcher-prise" (Y.S. I, 12), où l'on voit la mesure 
nécessaire de l'effort à fournir.
Et le souffle ?
Il est mentionné un peu plus loin, en Y.S. I,31 : 
     "La souffrance, l'angoisse, 
la nervosité, une respiration accélérée, sont les compagnons de cette dispersion 
mentale". 
La même idée sera reprise beaucoup plus tard dans la stance II,2 
du Hatha-Yoga Pradipika : 
     "Lorsque le souffle est agité, l'esprit est agité. 
Lorsque le souffle est immobile, l'esprit est immobile. Le Yogin atteint la 
fixité. 
     C'est pourquoi l'on doit arrêter le souffle". 
On obtient la 
clarification et l'apaisement du mental par divers moyens, puis il est écrit que
:
     "L'expir et la suspension de la respiration produisent les mêmes effets" 
(Y.S. I,34).
Il faut attendre le Chapitre II pour obtenir quelques précisions. Les huit 
membres du Yoga sont : 
     "Yama Niyama Asana Prânâyâma Pratyâra Dhârana Dhyâna 
Samâdhayo asthav angâni" (YS II, 29). 
Mais il faut avant tout, acquérir la 
posture définie comme "Sthirasukham âsana" (Y.S. II, 46). 
Patanjali
Patanjali n'a jamais décrit de technique, et il a fallu attendre plusieurs 
siècles avant de voir apparaître des précisions sur les pratiques. "Ceci 
étant accompli, dit le Sutra II, 49, on expérimente le Prânâyama qui est 
l'arrêt des perturbations de la respiration". La pratique est décrite (YS 
II,50) :
     "Les mouvements de la respiration sont l'expir, l'inspir, et la 
suspension. 
       En portant l'attention sur l'endroit où se place la respiration, sur 
son amplitude et son rythme, on obtient un souffle allongé et subtil".
C'est vers le XVIème siècle seulement que trois ouvrages fondamentaux nomment 
succinctement les exercices du Hatha-Yoga : le Hatha-Yoga Pradipika la Gheranda 
Samhita, la Shiva Samhita. On apprend entre autres que des purifications sont à 
faire, dont la respiration alternée : on doit pratiquer durant 3 mois, 
Nâdî-Shodhana-Prânâyâma pour purifier les "nâdî", soit 80 cycles de respirations 
alternées à répéter 4 fois par jour (lever du soleil, midi, coucher du soleil, 
minuit)... 
Précautions
Il faut savoir que la durée d'un seul cycle équivaut à environ 12 fois "...le 
temps que met un homme profondément endormi à faire une respiration" (Skanda 
Purâna).
Le Hatha-Yoga Pradipika (Chapitre II, 16-17) dit que :
     "Le Prânâyâma 
correctement exécuté détruit toutes les maladies. Mais une pratique incorrecte 
engendre toutes les maladies. 
       Le hoquet, l'essoufflement, la toux, les 
migraines, les douleurs dans les oreilles et dans les yeux et de nombreuses 
maladies de formes variées 
       sont engendrées par une perturbation du vâyu".
Purifications
Il est une autre pratique à effectuer, celle du "nettoyage de la tête", sens 
étymologique de Kapâlabhâti. Cette respiration donne la priorité à l'expiration 
et nécessite un maintien très vertical, comme toutes les postures de base du 
Yoga.
Mais cette rectitude est d'autant plus nécessaire qu'elle est sensée mettre en 
jeu des énergies devant circuler le long de l'axe de la Colonne Vertébrale.
La pratique du Prânâyâma demande celle des rétentions de souffle à ne faire 
qu'avec une extrême prudence.
NB : Inspiration : le poète et l'artiste ; Expiration : la mort, le souffle s'en 
va