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     Du pouvoir de la bonne humeur

            
"La santé par la bonne humeur - 100 clés pour la retrouver" -
                             Extrait
du chapitre 2 : Du pouvoir de le bonne humeur
                           

Voir aussi :
       - Avant-propos                    - Topique de la bonne humeur             - Psychosomatique et bonne humeur                - Tradition orientale et bonne humeur

       - Sage bonne humeur          - Retrouvez la bonne humeur              - Annexe : Melody est un ange …
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Du pouvoir de le bonne humeur

On sait combien l'action du medicine man, du sorcier ou du chaman est avant tout fondée sur le mental ; c'est ce même aspect qui est en jeu dans le placebo, la relation thérapeute-patient, la prière, le rêve éveillé, la méthode Vittoz, l'auto-hypnose et l'autosuggestion, les sankalpa (résolutions associées à une pratique de relaxation approfondie), les visualisations pratiquées en Yoga, les chants, et la très fameuse méthode Coué qui a été largement utilisée et exportée au point que bien des systèmes actuels lui ont pris l'essentiel sans le reconnaître vraiment. Un objet, une parole, un breuvage, une pensée, un geste, un sacrifice, un rite, une incantation peuvent avoir une action thérapeutique sur l'utilisateur initié par l'officiant.
L'effet Pygmalion (Rosenthal et Jacobson) démontre combien les attentes d'une personne par rapport à d'autres, peuvent orienter ses perceptions, ses estimations, ses appréciations au point de se trouver en complet désaccord avec la réalité. L'ensemble du corps social agit sur l'individu, et dans nombre de civilisations dites primitives, la mise au ban était la punition suprême, et Dennis Jaffe rappelle qu'il y avait interdiction pour la communauté de rentrer en contact avec celui qui était frappé d'une telle condamnation. On comprend alors que la séparation d'avec ceux qui nous sont chers, par la mort, le divorce, la séparation physique, et aussi la perte de la foi, des repères, du sens de la vie, peuvent générer de multiples troubles, tant psychologiques que physiques (D. Jaffe). Dans son étude sur la magie, Claude Lévi-Strauss écrit que celui qui est mis au ban, finit par mourir, car l'intégrité physique d'un individu ne résiste pas à la dissolution de la personnalité sociale. Dans l'aspect positif, il cite l'exemple d'un certain Quesalid, devenu chaman malgré lui, et mentionne une nuance de taille, concernant le fait que Quesalid n'est pas considéré comme un grand sorcier parce qu'il guérissait des malades, mais au contraire, c'est parce qu'il était considéré comme un grand sorcier qu'il les guérissait.Les désordres dits psychosomatiques doivent régresser par le moyen d'une thérapeutique psychologique car il semble que notre attitude mentale ainsi que nos émotions jouent un rôle décisif dans le processus de la santé. 

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L'influence de l'esprit était connue d'Otto Rank, et de Paracelse mettant en garde les médecins qui y voyaient une plaisanterie, et ignoraient la force de la volonté, laquelle n'a rien à voir avec la raison. Dans sa correspondance avec le Pasteur Pfister, Sigmund Freud admit qu'une sanctification pourrait guérir d'une névrose. Ceci n'a rien d'étonnant : en 1884, alors qu'on lui conseillait de rester alité quelques temps pour une sciatique qui le tenaillait, il en eut vite assez et décida de ne plus avoir de sciatique, selon le rapport de Max Schur, malgré ce que Freud qualifiait d'affreuses douleurs. Il écrit : Ma fureur augmentant sans cesse, a enfin éclaté et j'ai décidé de ne plus avoir de sciatique, de redevenir un être humain, de renoncer au luxe d'être malade. Max Schur explique que le pouvoir de la pensée pouvait, selon Freud, agir directement sur la transformation des organes : ce seraient les pensées inconscientes qui agiraient alors directement sur le corps. D'ailleurs, au cours de sa propre analyse, Freud remarqua que ses troubles cardiaques laissèrent la place à des problèmes gastro-intestinaux ; lorsque l'évolution de son auto-analyse le libéra d'un certain état de stress, et de certains symptômes (phobies des voyages, préoccupations par rapport à sa propre mort, problèmes transférentiels), les crises de migraine s'espacèrent, sans toutefois disparaître complètement (M. Schur).
Pierre Vachet cite le cas de Margaret Yates qui, lors du bombardement de Pearl Harbour mobilisa ses énergies pour centraliser des appels téléphoniques, encourager et rassurer celles et ceux qui appelaient pour savoir où retrouver les leurs, au point d'en oublier ses propres troubles, ses propres souffrances, de s'extérioriser et de se projeter dans l'action. Elle déclara avoir alors surmonté son enlisement où elle s'était enfoncée elle-même du fait de ses problèmes cardiaques.Concrètement, il importe de s'être préparé à cette action et il est nécessaire que l'individu ait déjà été entraîné par le dynamisme d'une foi à laquelle il aspire pleinement (A. Berge) ; une foi qui serait non investie et fondée sur la contrainte, la routine ou la peur, n'aurait pas d'effet sinon celui de renforcer le sentiment de culpabilité. La notion de Karma mal comprise pourrait aller dans ce sens.

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            Retrouvez la suite dans mon livre "La santé par la bonne humeur"

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