|  | INSTITUT LEININGER Yogathérapie - YOGA - Thérapie holistique Centre de Recherche Indépendant de Yoga Adapté (KRIYA) Ecole de Yoga du K.R.I.Y.A. |  | 
- Un bon mental, une bonne philosophie de vie, un corps souple et fort pour mieux vivre sa vie -
Les philosophies de l'Inde font régulièrement l'objet de mes 
écrits dans ma 
revue de Yoga (voir les 
articles publiés) 
, dans 
mes 
livres et aussi dans
mes stages.
Lamartine, Daumal, Victor Hugo, 
Schopenhauer, Leconte De Lisle, Alfred De Vigny, La Fontaine, Voltaire, Verlaine 
et d’autres encore, ont eu connaissance de la pensée hindoue et s’y sont 
intéressés. 
Lamartine a aimé les épopées hindoues et Victor Hugo a repris, en 
alexandrins, un épisode de la mythologie indienne.
Cette pensée de l’Inde est d’une grande richesse : son approche, parfois 
difficile car elle nous ouvre des aspects insoupçonnés, des horizons totalement 
nouveaux, des notions qui nous sont complètement étrangères, permet de mieux 
comprendre ce qu’est le Yoga et surtout, de le rattacher à l’immense culture 
indienne dont les racines plongent dans les quelques milliers d’années ayant 
précédé le début de notre ère. 
Le point de départ 
Au 
départ, la douleur (Cf. Les Yoga-sutra, le sermon de Sarnath …). 
Elle vient de soi-même (obtenir ce qu'on n'aime pas, ne pas obtenir ce qu'on 
aime), des autres (humains ou animaux), des origines célestes (conditions météo, 
etc.). 
En fait, même lorsque tous soucis sont écartés, toutes sources de 
déplaisir annulées, il reste toujours un sentiment d'insatisfaction, 
d'inquiétude. 
C'est l'ignorance qui attache l'âme-Conscience (Purusha) à ces 
sensations qu’ont notre corps et notre esprit. 
On notera que, contrairement à 
notre culture, ici, il n’y a pas de péché originel ni de châtiment divin.
Antithèse de Vidya, ou connaissance 
vraie, 
Avidya désigne l'ignorance 
qui est sans fin, selon Shankara. 
Mais elle peut finir à tout moment : il suffit 
que l'homme atteigne l'illumination spirituelle. 
Selon 
certains textes (Yoga-sutra, Bhagavad Gîtâ …) les douleurs 
et limitations viennent d'Avidya. 
On doit donc chercher le lien de l’ignorance à 
la haine, l’attachement.
Avidya est lié à 
Maya, l’Illusion, qui est aussi la
Manifestation, principe différent de 
celui de Création propre à notre culture. Les âmes individuelles sont identiques 
au Brahman mais phénoménalement sont diverses : cette diversité n’est que le 
produit d’Avidya qui se traduit par l’absence de connaissance ou par la 
connaissance erronée.
Le 
point de départ est lié aux notions de 
Karma, Samsara, Dharma propres à l'hindouisme, notions auxquelles on peut ou 
non adhérer, mais qui constituent le fondement de toute la pensée indienne. 
A 
partir de là, 2 sortes de détachement :
     . 
celui naissant du dégoût éprouvé pour la fatigue endurée pour l'acquisition des 
objets, pour les risques de les perdre et le fait que d'autres en sont démunis
     . la 
seconde vient d'un sentiment d'une réalité autre que celle perçue, d'un 
pressentiment d'une Connaissance supérieure.
On 
remonte ainsi à la Cause première. La Katha-Upanishad dit : 
    
Au-delà du non-manifesté est le Purusha, omniprésent et indistinctible. 
Quiconque le reconnaît est délivré et atteint l'immortalité ... 
Sa 
présence est nécessaire au déroulement des effets depuis la Prakriti. 
Le 
Yoga, couplé au Samkhya, est le moyen concret d’action.