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		       INSTITUT LEININGER    
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- Un bon mental, une bonne philosophie de vie, un corps souple et fort pour mieux vivre sa vie -
Drish 86
(1er trim. 2006)
19ème année                                                      
                
"En définitive, pour nous mortels, il n’est qu’une attitude : l’étonnement"
        
Georg Groddeck
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               Sommaire du n°86 
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| Editorial...                         
		          ... 3 voir ci-contre      
		--> Sur vos Agendas... ... 4 cliquer ici Adieu vacances!... ... 5 voir ci-dessous Méditation : Vrai/Faux (fin)... ... 6 à 12 cliquer ici Rabindranath Tagore ... ...13 cliquer ici Le débrayage mental (6) ... ...14 à 22 cliquer ici Forum ... ...23 Le Dharma et les écrits... ...24 à 28 Darshana News... ...29-30 Prochains Drish ... ...31 La Compassion ... ...32 à 34 A méditer ... ...35 Darshana News... ...36 voir ci-dessous Dépôt Légal & ISSN 1er trim. 2006. Tirage : 70 ex. | Voici, pour bien commencer cette 
		nouvelle année 2006, un numéro spécial sur l'optimisme. 
		Considérant mes choix de recherches depuis plusieurs années, c'était 
		pratiquement inévitable ... Je vous souhaite une très bonne année. @Gill-Eric Leininger Molinier Prochain DRISH : été 2006. Vos questions, avis et informations dans : www.institutleininger.com Revue Drish - Darshana chez M. Leininger, 29 Ch de la Nasque, 31770 Colomiers | 
"Mieux vaut pour chacun sa propre loi d’action, même 
imparfaite, que la loi d’autrui, même bien appliquée. 
On n’encourt pas de riisque quand on agit selon sa propre nature"
 Bhagavad 
Gîtâ
Sur vos Agendas
Pour toutes les manifestations indiquées, pensez à vous inscrire à l’avance :
05 61 785 685
Informations et inscriptions au 05 61 785 
685
Mercredi 18 Janvier : Méditation
21h15, Institut Leininger. 
Séance guidée. 
1er Février : Questions-réponses
Vos questions dans les domaines technique, pédagogique, 
philosophique, psychologique ... Ouverte à tous. 4 personnes minimum.
3 au 5 Février : le Silence
15 Février : Soirée créativité Amenez simplement votre bonne humeur et votre 
sens de la créativité : ils seront tous deux ravis. 
Mercredi 15 Mars : Méditation
21h15, Institut Leininger. Séance guidée. 
24 au 29 Juillet : Séminaire d'été en Espagne.
Adieu vacances ! ...
 
 
En Juillet prochain, la dernière semaine, nous nous retrouverons en ce lieu où 
nous avons passé en 2005, une si agréable et riche semaine de travail sur le 
thème Souffle et Verticalité. 
Collbato, proche du lieu de pèlerinage de Montserrat, dans la région de 
Barcelone est idéal pour la pratique du Yoga, pour la détente et 
le bien-être. Beau temps, piscine, service sérieux et accueillant, 
chambres sympathiques, pinède, plan aménagé à l'extérieur et salle couverte pour 
les pratiques du soir ... 
Le thème, en projet, portera sur le Yoga au quotidien, et 
permettra une approche corporelle théorique et pratique axée sur le 
mieux-être corporel aux plans squelettique, articulaire et musculaire, ainsi 
qu'une pratique liée au souffle. 
Cette semaine pourra accueillir les conjoints, enfants, amis qui, s'ils 
ne participent pas aux séances, pourront goûter les joies du lieu, 
bénéficier de la piscine et du service de qualité. Informations dans un prochain 
Drish.
Vendredi 3 au Dimanche 5 Février 2006 - "Silence du corps, silence mental" - 
Séminaire d'Hiver - Centre Tibétain, Lavaur
Pratiquer le silence, c'est établir le calme en soi, dans les divers 
plans de son être : l'agitation générée par le monde moderne et les 
occupations quotidiennes nous en empêchent. On entre en silence par le corps, 
par le souffle, par le mental ; ce seront là nos axes de travail théorique 
et concret au cours de ce séminaire où nous pratiquerons une pause de 24 
heures de silence complet :  à 
conseiller à toute personne désirant se recentrer et goûter au pouvoir 
régénérateur du Silence. Nous chercherons à établir un calme propice 
à l'élévation de l'esprit, ce qui sera facilité par le lieu de notre séjour. 
Ouvert à toute personne, même ne pratiquant pas le Yoga. 
Organisation du Séminaire : 3 séances quotidiennes de pratique et de 
théorie. Un Mémorandum d'une douzaine de pages vous sera remis dès votre 
arrivée. Particulièrement adapté à ce type de stage, le Centre Tibétain 
de Lavaur nous accueillera pour la cinquième fois depuis 1997. Du Vendredi 18h 
(accueil, introduction du thème et remise du Mémorandum) au Dimanche 16h00. 
Possibilité de n'arriver que le Samedi matin, tôt. Coût des 3 jours : 145 
Euros tout compris (hébergement, repas, salle de travail, exposés et animations 
prévues, Mémorandum, séances dirigées). 4 personnes minimum. Inscriptions 
par chèque de 30 Euros à l'Institut Leininger, après pré-inscription par 
téléphone ou e-mail avant le 10 Janvier 2006. Ambiance tranquille 
... A déguster sur place, sans modération!
Repas et Hébergement : Hébergement en chambres à deux ou en dortoir 
(selon la rapidité de vos inscriptions) : précisez le nom de la personne avec 
laquelle vous souhaitez être hébergé. Réduction de 5 Euros pour les 
lecteurs de Drish, membres de Darshana. 
Préparatifs : Affaires personnelles : considérant la saison, prévoyez des 
vêtements chauds. Tenue ample pour la pratique. Apporter un tapis de Yoga 
et de quoi écrire, une couverture pour la relaxation, l'appareil photo. 
Pas d'enregistreur.  
 
 
Yoga et ANPE
Il y a 
quelques années, je vous avais proposé, dans DRISH, un compte-rendu d'une 
intervention effectuée dans une entreprise de recrutement toulousaine avec 
laquelle je travaille régulièrement. Ces articles sont parus sous les titres 
Yoga et emploi, Yoga et insertion socio-professionnelle, Yoga et recherche 
d'emploi, Yoga et entreprise, dans DRISH 43-44, d'Août 1997. 
Quelques années auparavant, j'avais exposé à des cadres en recherche d'emploi, 
l'essentiel du Yoga traditionnel. Mais il semble que le Yoga soit bien éloigné 
de ce domaine où l'on rencontre souffrance et amertume, désillusion et 
désespoir.
5 heures, pas plus!
A peu près à cette époque, je travaillais régulièrement avec des personnes 
en situation de chômage de longue durée, et l'Institut Leininger avait été 
sollicité par diverses structures pour accompagner des demandeurs d'emploi. 
Certains groupes m'étaient confiés sur 5 rencontres d'une heure chacune, au 
cours desquelles je devais donner à mes participants, les bribes de 
connaissances sur la respiration, le tonus, la décontraction, le silence et le 
calme intérieurs. On devine la complexité et la difficulté de la tâche ...
Plus tard, l'ASSEDIC me confia des demandeurs d'emploi ayant quelques 
difficultés aux plans motivationnel, énergétique et décisionnel. Un travail 
psychologique associé à une pratique de Yoga régulière, permit à certains de 
retrouver l'envie et l'élan nécessaires à la difficile recherche d'emploi.
Résultats. 
Dans l'article en question, paru en 1997, j'indiquais les conséquences de 
ces pratiques, sur les participants. Ces effets, notés par l'organisme de 
formation lui-même, étaient les suivants :
       - moins d'angoisse face aux 
situations d'entretien
       - plus de calme et de détente
       - meilleure conscience de soi
       - sensation d'être davantage maître 
de la situation.
       - Enfin, ce savoir-être amélioré, 
qui est une autre dimension indissociable au plan professionnel de la recherche 
d'emploi, du savoir, et du savoir-faire, améliorait considérablement l'existence 
des personnes présentes.
Autour des cadres. 
Dans le même temps, en 1993 précisément, je rencontrai des cadres en 
recherche d'emploi, à la demande d'un organisme de recrutement, afin de leur 
faire toucher du doigt l'efficacité de la pratique du Yoga dans les démarches de 
rencontres, d'entretiens et de situations parfois liées à la recherche active.
Après une présentation aussi complète que possible des diverses composantes du 
Yoga traditionnel, je proposai au groupe quelques exercices simples accompagnés 
d'explications sommaires et utiles ; la singularité des exercices proposés se 
situa dans le fait que, cette rencontre ayant eu lieu au sein même de 
l'organisme, dans une salle de réunion, sans tapis, mais avec tables et chaises, 
je proposai des techniques élémentaires, à partir de la position assise sur nos 
chaises.
Le temps... 
Le Yoga apporte ses effets à condition de faire durer la pratique, et il 
peut servir face aux difficultés de la vie, lorsqu'on s'est déjà livré à sa 
discipline. 
Dans les cas ci-dessus, les personnes en difficulté n'étaient pas en état 
d'entamer et de poursuivre une telle pratique, leur souci premier se situant 
ailleurs, et les effets n'ayant pas été suffisamment ressentis du fait, 
justement, de leur situation et de l'anxiété l'accompagnant.
Cependant, si certaines personnes ayant subi un difficile licenciement 
économique, m'ont été confiées afin que mon action à la fois psychologique et 
corporelle, leur permette de retrouver en eux-mêmes l'élan les menant sur la 
voie d'une recherche assidue et efficace, ce sont tout de même des partenariats, 
hélas, peu fréquents. L'administration s'occupe seulement de son domaine, sans 
se préoccuper des problématiques personnelles pouvant empêcher les administrés 
de "fonctionner" dans les meilleures conditions.
L'aspect mental. 
Quelle ne fut pas ma surprise, lorsqu'au détour d'un document de l'anpe, je 
retrouvai la trace de ce qui fait la richesse du Yoga : son aspect mental. En 
effet, à ses demandeurs d'emploi, l'agence nationale pour l'emploi propose des 
ateliers au cours desquels les participants peuvent, sous la direction d'un 
animateur spécialement formé à ces outils, faire, refaire ou remodeler leurs CV, 
Lettres de motivation, cibler les entreprises, apprendre à organiser leur 
recherche d'emploi, travailler sur leurs projets, préparer leurs futurs 
entretiens d'embauche ... C'est justement sur ce dernier atelier préparant aux 
entretiens, qu'intervient l'aspect mental. 
Au-delà des cahiers pédagogiques et personnels fournis par l'agence, existent 
des "Dossier pour en savoir plus". 
Or, il est intéressant de noter que celui consacré à l'entretien d'embauche 
laisse une large place à l'approche mentale de l'entretien. Pour ce faire, il 
propose deux démarches qui servent de sous-chapitres : 
       - Anticiper 
       - Se détendre. 
       -
Anticiper. 
La définition de cette étape est de se 
préparer mentalement de façon à réduire au maximum les zones d'incertitude. 
Il s'agit d'abord de trouver un endroit tranquille et d'utiliser ses capacités 
d'imagination. On retrouve là les conditions premières du travail mental qu'on 
aborde en Yoga, lorsqu'on désire dépasser la pratique physique pour en venir à 
l'incontournable pratique de la concentration.
La première visualisation proposée consiste à se voir, mentalement, préparer les 
étapes précédant l'entretien : choix de sa tenue vestimentaire, documents à 
emporter, itinéraire prévu pour se rendre au rendez-vous, temps de sommeil dans 
la nuit précédant la rencontre, moment du réveil et préparation corporelle, 
petit-déjeuner, dernières vérifications avant de partir, soin apporté à sa tenue 
... Il est intéressant de noter ici, le bénéfice retiré du conditionnement : en 
visualisant des éléments courants et familiers (habillement, documents, sommeil, 
petit-déjeuner, etc), on apaise l'activité mentale et la possible anxiété liée 
au genre d'événement auquel on se prépare.
Puis, l'étape d'anticipation porte sur le parcours jusqu'à l'entreprise où doit 
se faire la rencontre, sans omettre le temps de la distance et de prévoir 
d'arriver à l'avance. On visualise ensuite l'accueil, les lieux -escaliers, 
ascenseurs, couloirs-, le temps d'attente, et bien sûr, l'éventuelle 
appréhension ressentie. On notera ici que ce sont de réelles images mentales que 
l'on crée afin de les rendre familières, et de créer, déjà, un conditionnement 
qui agira en positif au moment venu. Tout ceci dans le but de se rassurer et 
d'être plus efficace.
Des hypothèses. 
Ce sont ensuite de véritables hypothèses que l'on va être amené à former 
dans son esprit : le recruteur sera-t-il un homme ou une femme ? Jeune ou plus 
âgé ? Souriant ou austère ? Est-on seul candidat, ou y en a-t-il plusieurs ? 
Cette pratique essentielle face à l'inconnu, n'est pas sans rappeler les 
philosophies anciennes incitant à se préparer aux événements à venir en pensant 
à ce qui pourrait arriver tout en ayant à l'esprit que quoiqu'il arrive, on 
garderait son calme.
Toujours pendant ce tmps de la visualisation de la rencontre, on peut aussi 
retirer un certain bénéfice à imaginer la poignée de main, le sourire qu'on 
arbore, les phrases d'accueil rituelles habituelles, et la façon de prendre 
place à l'invitation du recruteur. Ces gestes et mots simples visualisés, 
permettent encore une fois de retrouver la paix, du fait de leur simplicité et 
de leur familiarité.
L'entretien commence ... 
Vient le commencement de l'entretien qu'on imagine aussi, tranquille, 
paisible, sans oublier la petite phrase de remerciement et l'expression de la 
satisfaction d'avoir été convoqué. 
Il est conseillé aussi d'imaginer ce que notre interlocuteur sait de nous, suite 
au CV envoyé, à la lettre d'argumentation, au coup de fil de son assistante qui 
nous a contacté pour cette entrevue, ou encore à l'avis de la personne qui nous 
a, peut-être recommandé.
Toute cette approche mentale de ce début de la rencontre, a, encore une fois, 
pour objectif de rendre ce moment familier, et aussi de mettre en place les bons 
gestes, les bons mots, comme le font les sportifs de haut niveau qui répètent 
dans leur mental les pas qu'ils vont faire, couplés au souffle et à l'esprit, 
jusqu'à l'épreuve décisive.
Une fois que tout ce début de rencontre a été préparé mentalement, il faut 
passer au fond : l'entretien lui-même et les questions qui pourraient être 
posées. On imagine alors les réponses faites à l'interlocuteur pour
le rassurer sur les
compétences et le potentiel 
dont on dispose, et aussi pour le 
convaincre sur la correspondance de la candidature au poste à pourvoir.
Bien sûr, précise le document, on s'imagine
en train de l'écouter, et on va
aussi anticiper quelques situations 
pouvant venir interrompre cette rencontre (le téléphone, l'assistante ...).
Dans ce travail mental, on inclut aussi ses propres questions, celles qu'on 
désire poser sur l'entreprise, le poste, les raisons du recrutement, le type de 
profil recherché ... Ces questions vont aussi concerner les conditions de 
travail, les objectifs à court et moyen termes, les principaux interlocuteurs et 
collaborateurs, les moyens dont on disposera ...
L'intérêt de l'organisme ANPE pour cette pratique mentale est sans équivoque 
lorsqu'on lit en marge du document : 
"Faire une "répétition mentale" peut vous 
éviter d'être pris au dépourvu.
Se détendre. 
Si ce cahier spécialisé reconnaît qu'il existe de nombreux moyens d'accéder 
à la détente, il propose un tableau dont l'objectif est d'aider le lecteur à
réfléchir à ses propres rituels de 
préparation, et à l'encourager à en 
trouver d'autres. La préparation aidant la détente porte sur 4 moments avant 
l'entretien : durant les jours précédant le "jour J", la veille, le matin-même 
du "jour J", et juste avant la rencontre.
Dans les jours qui précèdent, il est conseillé de se changer les idées et de
prendre du recul. La veille, on fera 
en sorte de préparer ses affaires et de se coucher tôt, tout en prenant soin 
d'aller à la piscine, car l'eau détend, 
et d'aller voir un bon film. On 
retrouve la notion de condition-nement dans ces préparatifs.
Le jour de l'entretien, on va s'appliquer à
écouter la musique qu'on aime et à
chanter sous la douche. On va faire en 
sorte de simuler l'entretien face au 
miroir de la salle de bains. Enfin, on lit
un magazine distrayant. Donc, en même 
temps qu'on cherche à optimiser ses moyens (face au miroir), on fait en sorte de 
lâcher la pression par la distraction et la détente.
Respirer ... 
Le moment de la rencontre importante est presque là : on va chantonner pour 
se donner du courage, on se passe
les mains sous l'eau froide afin de se 
rafraîchir, et enfin, on respire très 
profondément. Chantonner est excellent pour le mental, comme nous avons pu 
le voir récemment dans les articles sur le 
débrayage mental. Le contact des 
mains et de l'eau froide est excellent : il stimule la circulation, il réveille 
et vivifie, et il élimine les mauvaises énergies qui pourraient rester sur la 
peau : lorsqu'un magnétiseur achève son action auprès d'une personne, il est 
fréquent qu'il se passe les mains à l'eau froide, dans ce but. Enfin, il est 
inutile que je présente les effets de la respiration profonde.
En conclusion ... 
Comme on peut le voir, les techniques du Yoga traditionnel peuvent 
s'appliquer à tous les moments de la vie, même les plus redoutés et les moins 
faciles à gérer, et je pourrais citer de nombreux témoignages de personnes ayant 
eu à gérer des situations délicates, et qui ont pu le faire, grâce à leur 
pratique du Yoga.
Bonne pratique.
 
 
Questions sur ... la bonne humeur
 
On m'a récemment posé ces quelques 
questions que pratiquement tout le monde se pose, concernant la bonne humeur et 
la facilité ou non à la mettre en place : 
        
 
- Quel est le lien entre la 
bonne humeur et la santé ? 
       - Quelles sont les conditions 
psychiques favorables à une bonne santé? 
       - Certaines personnes sont elles 
plus disposées que d'autres à être heureuses ? 
       - Quel est le pouvoir de la bonne 
humeur ? 
       - Comment faire pour retrouver la 
bonne humeur ? 
       - Le mot de la fin ... Que voudriez 
vous ajouter ? 
       - Un petit exercice ou conseil 
pratique de bonne humeur ...
La bonne humeur ayant un inévitable rapport au Yoga, comme j'ai pu l'écrire, 
voici quelques propositions de réponse.
Quel est le lien entre la bonne humeur et 
la santé?
Le lien entre la bonne humeur et la santé est connu universellement, puisque 
tout le monde s'accorde à dire que l'essentiel est le moral, lorsqu'on veut 
recouvrer la santé. Mais cette idée est connue depuis longtemps : Hippocrate, 
Galien, Paracelse savaient que le pessimisme retardait la venue de la guérison 
et que, par contre la gaieté l'accélérait. Rabelais, médecin français à qui on 
doit "Le rire est le propre de l'homme", partait du même principe. 
De nos jours, des médecins reprennent ces idées et tentent de les proposer 
encore : Henri Rubinstein, Raymond Moody ont rouvert cette voie. Cette démarche 
s'enrichit de l'expérience de Norman Cousins qui, à la fin des années 70, a 
témoigné de s'être guéri d'une maladie grave en usant simplement de vitamine C 
et ... de rire à haute dose. Le lien entre bonne humeur et santé est celui 
psychosomatique dont on ne parle qu'au sens négatif de la maladie, alors que 
comme disait Carl Simonton, on peut se faire une bonne santé psychosomatique.
D'ailleurs, la science médicale moderne évoquant le fonctionnement du système 
immunitaire, se nomme neuro-psycho-immunologie. Ce qui démontre bien non 
seulement le lien mais l'unicité de l'ensemble corps-esprit et l'impossibilité 
de dissocier ces deux éléments, ce que disait Georg Groddeck au siècle dernier.
Quelles sont les conditions psychiques 
favorables à une bonne santé? 
La bonne humeur est une des conditions favorables à la santé. Il est 
intéressant de noter que le concept des humeurs gouvernait, jusqu'à il y a deux 
siècles, le système médical européen et oriental aussi, et qu'il sous-entendait 
une relation au corps et à l'esprit. 
Au plan psychique, les émotions que nous vivons ont une répercussion sur 
l'ensemble de notre être et peuvent générer le stress face auquel nous sommes 
tous différents. Une échelle du stress existe : un nombre de points est attribué 
aux événements de la vie générateurs d'émotions fortes. Or, un auteur, Dennis 
Jaffe, propose que puisque nous sommes différents, nous puissions donner à 
chaque stress, le nombre de points que nous décidons. Ce qui est vrai, c'est que 
lorsqu'un trouble de la santé grave apparaît, on trouve dans les mois 
précédents, des événements particulièrement difficiles à gérer, et les troubles 
semblent d'autant plus graves que les sources de stress auront été intenses.
Il semble qu'une dimension du psychisme humain soit particulièrement importante 
: il s'agit du préconscient, structure située entre le conscient et 
l'inconscient, selon l'hypothèse freudienne. La capacité à exprimer avec une 
certaine fluidité, à imaginer, verbaliser, fantasmer, à associer mots, images, 
sensations, affects, est essentielle pour évacuer les émotions. La somatisation 
survient le plus souvent chez des personnes n'ayant pas cette capacité et 
présentant une certaine pauvreté au niveau de cette fonction. Les femmes ayant 
eu un cancer du sein vivent deux fois plus longtemps si elles participent à des 
groupes de parole. 
Enfin, il ne faut pas oublier ce point essentiel : Alain disait que le 
pessimisme est d'humeur et l'optimisme est de volonté, ce qui signifie que nous 
devons veiller à ne pas nous laisser impressionner par les messages négatifs qui 
nous environnent, mais décider de conserver notre humeur bonne.
Certaines personnes sont elles plus 
disposées que d'autres à être heureuses? 
Il est vrai que certaines personnes ont plus de facilité que d'autres à être 
heureuses ou de bonne humeur, celle-ci étant une des clés du bonheur. La 
capacité de bonne humeur est d'origine innée et acquise : innée parce qu'on est 
naturellement plus porté à voir les choses en positif ou non, et acquise parce 
que l'environnement compte énormément. 
Nous avons, en tant que parents, une charge importante en ce sens : notre 
manière de gérer les événements de l'existence pourrait être adoptée par nos 
enfants. L'exemplarité est essentielle dans ce domaine. 
Bien sûr, au-delà de ces deux aspects, il faut ajouter le vécu de l'individu qui 
viendra renforcer, renverser ou équilibrer ses dispositions premières. Ainsi, la 
lecture et la méditation des anciens philosophes permet un réel travail sur soi 
et un rétablissement d'une humeur juste, du contrôle de soi, et peut-être, avec 
un peu plus de travail et d'engagement, de ce que Plutarque, Alain et les 
Orientaux nomment l'égalité d'âme qui est le fait de conserver son humeur égale, 
quoi qu'il arrive. 
Enfin, si nous sommes différents, il faut éviter de dire "il faut positiver" à 
celui qui ne le fait pas : en effet, s'il ne le fait pas, ce n'est pas par 
choix, mais parce qu'il ne le peut pas, ce qui signifie que nous devons user de 
tous les moyens pédagogiques pour l'amener à être mieux dans sa vie.
Quel est le pouvoir de la bonne humeur?
Le pouvoir de la bonne humeur est multiple : il dispose le corps et l'esprit 
ainsi que notre relation au monde. Le corps en lui rendant un tonus qui lui 
assure un meilleur fonctionnement, l'esprit en lui conservant son ouverture et 
sa confiance. 
La bonne humeur libère les tensions et assure une détente globale de l'ensemble 
corps-esprit. Tout comme nombre d'émotions, elle est contagieuse et elle donne 
de la force à ceux qui la perçoivent sur nous-mêmes car elle irradie et se 
répand. Elle fait du bien à celui qui la génère en lui-même et à ceux qui le 
côtoient. 
La bonne humeur permet d'affronter les événements, même les plus difficiles, car 
elle peut s'associer au sérieux et à la gravité, contrairement à ce qu'on croit 
parfois. Attaquer un problème avec sérieux et bonne humeur nous assure d'en 
trouver la solution car l'assemblage des deux donne un extraordinaire élan vers 
la solution. La bonne humeur est liée à l'adrénaline, donc à l'action, alors 
qu'estimer un combat perdu d'avance est lié au cortisol, qui génère le 
défaitisme. 
Enfin, il faut noter que la bonne humeur a deux dimensions, entre autres : le 
rire qui a d'innombrables effets sur la santé, et l'humour qui nous permet 
psychiquement et réellement de rester maîtres des situations que nous 
rencontrons.
Comment faire pour retrouver la bonne 
humeur? 
Retrouver la bonne humeur semble impossible, si on en croit nombre de 
personnes qui se trompent en pensant qu'elle dépend des influences extérieures ; 
en fait, la bonne humeur se décide, et elle ne demande que ça. Elle fait fi des 
événements et elle s'impose dès qu'on a décidé de la conserver : Georges 
Moustaki disait décréter l'état de bonne humeur dès le matin, et Alain faisait 
une cure de bonne humeur, ce qui voulait dire que pendant quinze jours, il 
décidait que quoi qu'il arrive, il conserverait sa bonne humeur. 
Cela semble facile à dire et moins aisé à faire : pourtant, essayez et vous 
verrez. L'humeur fluctue selon les moments de la journée et leur contenu 
émotionnel. Une de mes patientes retrouvait son humeur lors des mariages, 
baptêmes, etc, mais connaissait ensuite un grand creux moral jusqu'à l'événement 
familial suivant qui parfois ne venait pas avant plusieurs mois. 
Il est une erreur courante d'attendre des événements qu'ils nous apportent la 
bonne humeur : au contraire, l'idéal est de faire comme nous y incitaient les 
vieux philosophes, c'est à dire de décider de son humeur, et comme nous y invite 
Alain, de la mimer, ce qui a une action sur le corps et sur l'esprit. 
Le mot de la fin... Que voudriez vous 
ajouter? 
Ce que je voudrais ajouter pour terminer, c'est que l'action est nécessaire 
et qu'il nous faut aussi trouver un sens à notre vie. En ce sens, la foi est 
d'un grand secours (je ne parle pas que de foi catholique, mais de foi au sens 
très large du terme). La foi a une fille étymologique : la confiance qui doit 
guider chacun de nos pas dans l'existence. Cette confiance n'exclut pas qu'on 
soit parfois triste, abattu, chagriné : les émotions peuvent être parfois et 
temporairement, plus fortes que nous et il faut alors accepter de mettre un 
genou à terre et de nous ressourcer un temps avant de rebondir et de retrouver 
le gouvernail de notre existence. 
Souvenons-nous que les constructions les plus robustes ont des bases souples 
assurant la préservation de l'ensemble en cas de choc : la peine, la douleur, ne 
sont que ces mouvements préservant l'ensemble de notre être, et même en ces 
moments-là, il faut garder confiance, car le bout du tunnel n'est pas loin. Il 
suffit de ne pas perdre de vue son but et de patienter tout en agissant dans le 
sens de l'amélioration de la situation vécue.
Un petit exercice ou conseil pratique de 
bonne humeur... 
Parmi les 100 conseils pour préserver la bonne humeur, sans compter les 
nombreux autres qui émaillent l'ensemble de mon livre, en voici quelques-uns.
D'abord, savoir se contenter de ce qu'on a et s'en émerveiller : un corps qui 
fonctionne, une famille, un toit, des vêtements, une voiture, un travail ... 
autant d'éléments qui nous semblent dus et dont on oublie la valeur. Remercier 
la vie et l'aimer ; se réjouir de ses richesses. 
Jouir des choses simples : le soleil, le ciel bleu, la rivière, l'architecture, 
l'art, le vent, la pluie, les créations humaines, sont autant de choses devant 
lesquelles on peut s'extasier, à condition simplement de poser les yeux dessus 
et de prendre un peu de temps. 
Aimer et cultiver l'amour et toutes les vertus en relation avec le cœur : 
courage, cordialité, et aussi, rire de bon cœur. Faire attention aux mots : ne 
pas se laisser atteindre par ceux entendus, et surveiller ceux qu'on prononce 
afin qu'ils ne blessent pas, mais qu'ils soient justes et doux comme le miel.
Cultiver la douceur, la courtoisie, la gentillesse : elles feront du bien à soi 
en premier et aux autres ensuite. 
Travailler à se connaître soi-même. 
Chaque fin d'année, reprendre son agenda et le parcourir page par page, et noter 
sur une feuille à part, les meilleurs moments de l'année, les rencontres, les 
temps forts, les moments de bonheur plein, mais aussi les moments où on a vaincu 
d'importantes difficultés. Après les avoir notés, les relire et on verra alors 
comme l'année a été pleine et belle, ce qui préfigurera une nouvelle année sous 
les meilleurs auspices.
 
 
 
 Tâchez 
d'être heureux ...
 
C'était Jacques Prévert qui disait :
       
"Tu veux être heureux ? Alors, sois-le!". 
Tout cela semble bien facile à dire ... Mais comment faire ? Peut-être 
trouvera-t-on quelques excellentes idées dans ce texte trouvé dans une vieille 
église de Baltimore en 1692. L'auteur en est inconnu...
Allez tranquillement parmi le vacarme et 
la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence. Sans 
aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toute personne. 
Dites doucement et clairement ce que vous tenez pour vrai, et écoutez les 
autres, même le simple d'esprit et l'ignorant : ils ont eux aussi quelque chose 
à dire. 
Evitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l'esprit. 
Ne vous comparez à personne, vous risqueriez de devenir amer en vaniteux. Il y a 
toujours plus grand ou plus petit que vous.
Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements.
Soyez toujours intéressé à votre carrière, si modeste soit-elle, c'est une 
véritable richesse dans les prospérités changeantes du temps.
Soyez prudent dans vos affaires car le monde est plein de fourberie. Mais ne 
soyez pas aveugle pour ce qui concerne la vertu, qui existe : Beaucoup d'hommes 
recherchent les grands idéaux ; partout la vie est remplie d'héroïsme.
Soyez vous-même. Surtout n'affectez pas l'amitié. Ne soyez pas non plus cynique 
envers l'Amour car il est en face de toute stérilité, de tout désenchantement, 
aussi vivace et éternel que l'herbe.
Prenez avec bonté le conseil des années en renonçant avec grâce à votre 
jeunesse.
Fortifiez votre puissance d'esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. 
Ne vous chagrinez pas avec vos chimères. De nombreuses peurs naissent de la 
fatigue, de la solitude. Au-delà d'une saine discipline, soyez doux envers 
vous-même.
Vous êtes un enfant de l'Univers, pas moins que les arbres et les étoiles. Vous 
avez le droit d'être ici.
Et qu'il vous soit clair ou non, l'Univers se déroule comme il le devrait. Soyez 
en paix avec Dieu, quelle que soit votre conception de Lui.
Gardez, dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme.
Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le 
monde est pourtant beau. Prenez attention* : TACHEZ D'ETRE HEUREUX.
*Il s'agit de l'expression originale.
 
 
20 ans ...
 
On n'a pas tous les jours 20 ans dit la chanson, qui n'a plus 20 ans depuis 
longtemps, d'ailleurs ... C'est par ces mêmes mots que fut entamé le 21ème 
rapport moral de la dernière Assemblée Générale de fin 2005 (voir DRISH 86, page 
8).
Cet événement (car c'en est vraiment un lorsqu'on connaît un peu l'historique de 
notre association) a été dignement célébré le Samedi 13 Mai dernier, au Centre 
de loisirs du Cabirol, bien connu des Columérins. Le programme de cette 
après-midi à laquelle le monde associatif columérin, les parents et amis étaient 
bienvenus, prévoyait une exposition et l'historique de notre association en 
continu. 
Ce sont plus de cent personnes qui nous ont rejoints pour cette après-midi 
pleine de beauté et de douceur.
Dans le courant de cette demi-journée, furent proposées diverses activités 
retenues parmi les nombreuses idées générées par la préparation de cette 
manifestation.   
Dès 14h15, le public, nombreux était accueilli par quelques mots : 
Mesdames et Messieurs, Bonjour et 
bienvenue à cette après-midi où nous vous accueillons pour fêter les 20 ans de 
l'association Darshana Yoga traditionnel. 
Cette association columérine dont l'objet est, depuis sa création, de 
"développer et faire connaître le Yoga traditionnel et intégral sous un 
éclairage non sectaire, occidentalisé et aussi diversifié que possible, afin de 
permettre un complet épanouissement de l'individu", cette association columérine 
soutient et développe l'idée d'une culture du Yoga, bien au-delà d'une simple 
pratique physique. Pour ce faire, elle met à la disposition de ses adhérents, la 
revue DRISH, qui édite 5 numéros annuels, des stages à thèmes et une 
bibliothèque spécialisée. 
Tout au long de cette après-midi festive au cours de laquelle nous vous invitons 
à déguster chaque instant, que ce soit la danse indienne, les produits indiens, 
les images de l'Inde traditionnelle, les séances d'initiation, vous pourrez 
également retrouver l'historique de notre groupe, depuis ses débuts en Novembre 
1985, lorsque la première assemblée générale a eu lieu au cours d'une session à 
thèmes qui s'était déroulée à Pompignan, et que quelques personnes ici présentes 
ont connue.
Dans l'exposition en continu qui retrace ces 20 années d'existence, vous 
retrouverez des copies de pièces importantes 
: courriers, questions de fonctionnement, vie de l'association, courriers 
d'encouragement reçus, naissance de la 
bibliothèque, premiers pas de la revue 
DRISH, traces de l'humour toujours présent dans DRISH et lors des séminaires, 
extraits de la revue, fiches techniques, points de vue, le métro de Delhi, 
diverses marques de sympathie d'élus qui nous ont aidés ou encouragés dans notre 
aventure, dans notre entreprise, dans notre progression.
En 20 ans, 250 ouvrages ont été rassemblés pour constituer la richesse de la 
bibliothèque à notre disposition, plus de 500 titres sur plus de 3000 pages ont 
été proposés aux lecteurs assidus, allant d'une à plus de 80 pages, réparties 
alors sur plusieurs numéros. Enfin, plusieurs dizaines de séminaires de 2 à 6 
jours ont permis aux participants de s'améliorer, de travailler sur soi et de 
mieux connaître le Yoga dans son intégralité.
En célébrant ces 20 ans aujourd'hui avec vous, nous sommes conscients du travail 
qui reste à accomplir et il nous importe en cet instant, de vous remercier de 
votre présence, de remercier les adhérents pour leur fidélité durable, de 
remercier les membres du bureau, dévoués, actifs et chaleureux, et de remercier 
enfin la municipalité de nous avoir permis de couvrir ces 20 ans et de nous 
ouvrir le Centre de loisirs du Cabirol qui s'avère idéal pour notre fête 
conviviale. Nous souhaitons que cette aide continue, car notre rencontre de ce 
jour annonce sûrement une suite.
Enfin, un grand merci à Alex Raymond, dont vous trouverez quelques messages dans 
l'exposition : il est de tout coeur aujourd'hui avec nous, lui qui a suivi notre 
évolution et a été souvent, et toujours discrètement, présent à nos côtés dans 
cette grande aventure qui ressemblait, au départ, à une mission impossible.
Encore merci à vous tous et que la fête commence!
 
Après ces quelques mots 
d'accueil, 
 
le début de la fête commença par la présentation de 
l'invitée du jour, Mlle Nancy Boissel 
spécialiste du Bharatanatyam (voir pus loin), dont le parcours allait être 
retracé par ces quelques phrases, avant sa démonstration de danse indienne :
Nous sommes heureux d'accueillir 
aujourd'hui, Nancy Boissel, spécialiste de la danse indienne, le Bharatanatyam.
Nancy Boissel a commencé le Bharatanatyam après avoir vu Kalpana sur scène à 
Paris en 1997, et est devenue son assistante pour les débutants et confirmés. 
Kalpana est une disciple de Muthuswamy Pillai qui était le père de M. Selvam, le 
maître de Nancy. Ils sont descendants d'une famille de Nattuvanars, c'est à dire 
des maîtres traditionnels, musiciens de temples.
Nancy Boissel a commencé le Bharatanatyam en parallèle de sa formation de 
danseuse classique et contemporaine et son intérêt est allé croissant pour cet 
art. Elle enseigne la danse classique et contemporaine aux enfants, à Paris, et 
à Chennai, pour les débutants et professionnels. 
Elle est allée travailler 5 semaines à Chennai avec M. Selvam en 2000, puis a 
obtenu une bourse d'études et de recherche du ministère des affaires étrangères 
en 2003.
Suite à cela elle est restée 18 mois en Inde, puis y est retournée en Novembre 
2005 étant invitée à danser pour le festival de danse et de musique de Madras 
(Bharata Vidhya Bhavan, Alliance Francaise, Music College et dans le temple de 
Mylapore pour la Shivaratri), et aussi à Mandapa.
Nancy présentera les danses elle-même et sera très heureuse de répondre ensuite 
à vos questions, si vous le souhaitez. Nancy, c'est à vous.
Une présentation du Yoga traditionnel, allait suivre, avec une approche 
pratique en plein air à laquelle s'est jointe une cinquantaine de personnes. A 
15h30, un diaporama présenta l'Inde traditionnelle. Après une nouvelle séance de 
danse indienne, suivit une dégustation de spécialités indiennes, à 17h, qui 
allait permettre aux invités de goûter un autre aspect de l'Inde. Une dernière 
prestation de danse indienne de Nancy Boissel allait ravir les spectateurs. Ce 
fut un magnifique spectacle, rempli d'émotion et de beauté, de grâce et de 
douceur, auquel les spectateurs furent invités au cours des trois 
représentations données par Mlle Boissel.
 
Fiche technique : 
Respiration et dictionnaire
Quelle étrange association pensera le lecteur, et il ira même jusqu'à se dire 
qu'il doit y avoir une erreur quelque part et que le rédacteur a de drôles 
d'associations d'idées ... Car, en effet, quel genre de rapport peut exister 
entre la respiration et un dictionnaire ? 
Certes, quand on se plonge dans la recherche sémantique, il arrive que la 
concentration nous fasse oublier de respirer, comme Tonton Christobal que chante 
Pierre Perret ... Dans l'autre sens, on peut chercher la définition de la 
respiration dans la dite masse de savantes pages, et apprendre ainsi qu'elle est
l'action de respirer, ce qui ne nous 
avance pas plus.
Et alors ?...
Alors, il y a une troisième solution : le rédacteur ne s'est pas trompé et a 
décidé de vous faire respirer grâce au dictionnaire ... et voilà mon lecteur 
encore plus inquiet de cette étrange pratique qui s'annonce. En effet, nous 
allons voir une pratique respiratoire simple, qui nécessite l'utilisation d'un 
tel volume. 
Pourquoi un dictionnaire ? Simplement parce qu'alors que certains utilisent 
livres ou revues pour caler un pied de table bancal et font usage de l'édition 
de manière inattendue et peu respectueuse de l'ouvrage, le dictionnaire nous 
intéresse ici pour son ... poids! 
Vous avez bien lu : mais il n'est pas question du poids des mots, mais du poids 
du bouquin, car c'est lui qui va être utile. On peut, bien sûr prendre un tout 
autre ouvrage.
La technique.
On s'allonge sur le dos, jambes repliées, et on se laisse respirer, le 
dictionnaire posé à quelques centimètres de soi. Lorsque la respiration est 
calme et tout à fait naturelle, avec le moins de mouvement possible, on saisit 
le dictionnaire et on le pose sur le ventre, à hauteur du nombril, bien stable. 
Puis, on continue simplement de respirer, et on observe les réactions qui 
s'ensuivent. La règle du confort s'applique là aussi. De ce fait, si le poids du 
volume est trop important, si la respiration devient difficile, prendre alors un 
ouvrage moins important en masse.
La concentration.
Elle doit simplement porter sur le confort global, et surtout au plan 
respiratoire, et sur la détente générale du corps. On reste conscient du 
souffle, de son rythme naturel et de sa profondeur qui se trouve modifiée par la 
pratique. 
Place dans la série.
Si cette pratique se situe dans une séance, elle peut se faire soit en début 
de séance, soit en fin. Mais elle peut absolument se faire hors de toute séance, 
de façon isolée : on retirera un bienfait énorme en la pratiquant en fin de 
journée.
En début de séance, surtout en fin de journée, il faut bien veiller au confort 
respiratoire. En effet, le rythme et l'activité de la journée ont contribué à 
une accumulation de fatigue et de stress. De ce fait, la respiration naturelle 
en est modifiée, et le simple fait de placer un poids sur le ventre peut, à ce 
moment là, gêner considérablement la ventilation et créer un inconfort quasi 
insupportable. On veillera donc, dans ce cas, à prendre le temps de faire une 
bonne relaxation, avec éventuellement les jambes surélevées, pendant au moins 10 
minutes à ¼ d'heure, avant de placer le gros livre sur le ventre. Et même à ce 
moment-là, bien veiller au confort qui est fondamental. Sinon, encore une fois, 
prendre un ouvrage moins lourd.
Pratiquée en fin de séance, cette technique est beaucoup plus aisée puisque la 
séance aura permis de récupérer : elle est alors beaucoup mieux acceptée. 
Les effets.
Si la technique est simple, les effets sont énormes, et chacun connaît ma 
disposition à assembler efficacité et simplicité. 
Le principal effet est d'allonger l'expiration. 
A partir de ce premier effet, toute une série de conséquences physiologiques, et 
même psychologiques découlent. A lui seul, l'allongement du souffle a deux 
conséquences non négligeables : la récupération et la mise en place d'un 
fonctionnement nerveux lié au parasympathique.
Ces données nécessitent quelques explications. Lorsqu'on désire récupérer, en 
général, on pense surtout à inspirer : c'est un réflexe très occidental qui 
pourtant, manque en efficacité. En effet, si on a pour objectif de s'oxygéner, 
il faut vider les poumons avant de les remplir. C'est une La palissade, 
penserez-vous, et pourtant, c'est une chose qu'on oublie trop souvent, 
l'Occidental étant davantage enclin à remplir qu'à vider. Plusieurs techniques 
simples permettent d'obtenir ce résultat : la technique décrite ici est la seule 
permettant de vider les poumons avec moins d'effort, sans rien faire, ou en tout 
cas, en laissant faire simplement la pesanteur. 
Expirer davantage permettra de garder, dans les poumons, une quantité de CO2 
moins grande, ce qui signifie que l'air qui passera dans le sang sera bien mieux 
oxygéné. 
Enfin, lorsque le souffle ralentit, on est en rapport avec le système 
parasympathique. Mais qu'est-ce donc que ce nom barbare ? 
Dans sa complexité, notre système nerveux est très bien fait. Il se compose de 
deux éléments qui sont le système nerveux central (SNC) qui assure la vie de 
relation (sensations et motricité), et le système neurovégétatif qui gère les 
grandes fonctions végétatives (digestion, respiration, circulation, etc. ).
Ce système neurovégétatif est lui-même composé de deux parties : 
l'orthosympathique qui a une fonction d'accélération et le parasympathique qui a 
tendance à freiner. Ces deux éléments se succèdent au cours de la journée : sous 
la pression des occupations quotidiennes -travail, relations tendues, 
énervement, embouteillages, horaires serrés, etc...- c'est l'orthosympathique 
qui va gouverner le fonctionnement organique en l'accélérant. D'où pulsations 
rapides, hausse de la tension artérielle, respiration chaotique, tonus 
musculaire élevé, etc. On retrouve là toutes les composantes des réactions au 
stress. 
Puis, retour chez soi, les enfants sont couchés, la TV est éteinte (c'est 
mieux!), on prend un bon livre agréable et bien relaxant, on s'installe dans son 
fauteuil, les jambes confortablement surélevées, les lunettes sur le nez, et 
c'est alors que le parasympathique reprend ses droits et va tranquillement 
ramener tout ce rythme à une norme plus calme : respiration calme, pulsations 
plus lentes, tension artérielle moins élevée, abaissement du tonus musculaire, 
en fait bien des conséquences liées à la pratique du Yoga.
Bien sûr, le moment décrit ci-dessus n'est pas le seul : la pause déjeuner peut 
être l'occasion de se re-brancher sur son parasympathique, un bon rire aussi, de 
même que les activités ludiques ou de loisirs, ou encore une ambiance saine.
On peut même profiter du temps passé dans un embouteillage. 
En effet, si on prend soin de se rendre compte que s'énerver ne sert à rien et 
qu'il vaut mieux penser à respirer, ou regarder le ciel bleu et goûter le temps 
qui passe ...
Et encore ...
Au-delà de ces effets principaux, vient un troisième : la régulation 
circulatoire liée à la position allongée et la détente musculaire. La position 
allongée est celle qui permet le mieux au sang de circuler librement, surtout si 
les jambes sont surélevées, comme indiqué plus haut, et à la musculature de se 
relâcher.  Sur le plan psychologique, le 
simple fait d'acquérir une respiration plus calme et plus lente, permet de 
contrôler plus facilement le mental et d'obtenir une sensation de bien-être, 
voire de sérénité. 
En conclusion ...
Cette pratique simple, éloignée des techniques décrites dans les livres de 
Yoga classiques, permet néanmoins de retrouver des effets à la fois rapides et 
intéressants.
Même si on a peu de temps pour pratiquer, même si on n'en a pas envie, la 
pratique de la respiration avec le dictionnaire est à renouveler souvent, la fin 
de la journée étant le meilleur moment pour cela. Et enfin, tandis que la 
pratique se fait seule, on peut prendre un bon bouquin et celui-là, l'ouvrir.
Bonne respiration et bonne lecture.
 
lge
 
 
Notes de lecture
... tirées de 
L'art Zen du temps : mieux gérer sa vie en ralentissant 
 par Erik Pigani
Une lectrice assidue de la revue m'a récemment donné ces extraits que je vous 
invite à partager et à tenter de mettre en pratique.
Vous pouvez toujours refuser un travail supplémentaire pour dire que vous voulez 
passer du temps avec vos enfants.
Tout comme les poissons ne peuvent vivre dans une eau trop pure, on ne peut 
respirer dans un temps aseptisé.
Ne reprochez pas aux autres de prendre leur temps parce que vous ne savez pas 
prendre le vôtre... 
Les adultes oublient trop souvent que les enfants transportent leur temps avec 
eux, parce qu'ils sont, eux, transportés par le temps. 
Cessez de vivre dans la précipitation, comme si vous étiez perpétuellement en 
retard, et prenez le temps de bien faire ce que vous voulez vraiment faire.
Le métro de Delhi
 
Vous reconnaissez sûrement ces personnages souvent porteurs de bons mots, dans 
quelques fonds d'articles.
Ils occupent les espaces libres depuis plusieurs années et, comme leur nom 
l'indique, sont censés représenter une scène se déroulant dans le métro de 
Delhi. Mais pourquoi le métro de Delhi, et pas celui de Toulouse ? D'autant que 
les vêtements n'ont rien d'exotique ...
D'abord, j'avais trouvé ce dessin sympathique et je trouvais qu'il constituait 
un bon support pour des expressions venant agrémenter le déroulement de 
l'existence fait sur le mode Métro-Boulot-Yoga-Dodo.
Lorsque ce dessin est apparu il y a plus de 12 ans pour la première fois, les 
Toulousains utilisaient déjà leur métro depuis peu. Il aurait donc été judicieux 
de nommer ce dessin le métro toulousain, 
d'autant qu'à cette époque, le métro de Delhi ... n'existait pas. 
En fait, je vous dois un aveu, que j'ai déjà formulé en d'autres circonstances : 
lors de mon premier voyage en Inde en 1989, qui m'avait amené à effectuer un 
stage d'études de 3 semaines à l'hôpital du All India Institute of Medical 
Science, de New Delhi, j'étais persuadé, en arrivant dans la capitale indienne, 
qu'elle avait son métro. Vous imaginez ma surprise et ma déception lorsque je 
sus qu'il n'en était rien ... Et cela d'autant plus que je devais me rendre 
chaque jour à l'hôpital pour mes rendez-vous, et qu'il me fallait prendre le 
bus, ce qui est, à Delhi, une véritable aventure à ne pas manquer, mais qui peut 
lasser lorsque cela se renouvelle chaque jour. 
Alors, c'est pour cela que j'ai décidé de nommer ce petit dessin sympathique,
le métro de Delhi.
Et l'histoire pourrait s'arrêter là ...
L'histoire pourrait s'arrêter là, sur cette idée absurde de la présence du métro 
à Delhi et de la frustration qu'il n'y soit pas, si je n'avais vu, lors de mon 
voyage de 2004, des barrières fermant des chantiers en plein Delhi, portant le 
sigle ci-contre et annonçant, enfin!, la construction du métro. 
En plein Delhi! Vous devinez ma surprise et ma joie. Je n'avais donc pas rêvé : 
il y a bien un métro à Delhi ... Certes, quelques années plus tard, mais il y 
est!
Et enfin, sommet de l'histoire, il y a quelques semaines, j'ai enfin pris le 
métro dans le centre de Delhi, afin de me rendre en divers points de la ville, 
me remémorant cette époque surprenante de l'année 1989 où je débarquai dans 
cette immense cité et y cherchai le métro ... qui n'y existait pas encore. Comme 
le dit bien la sagesse populaire, "tout vient à point à qui sait attendre".
La station située à l'intersection basse des lignes, correspond à Rajiv Chowk, 
la station de Connaught Place, grand centre de Delhi. Si le métro y circule et 
s'y arrête, les infrastructures ne sont pas achevées : les escalators sont 
encore en chantier. La ligne la plus longue, en bas sur le plan, connaît des 
stations dont la construction n'est pas encore terminée. 
 
 
Le Yoga traditionnel
 
Conférence prononcée lors des 20 ans de Darshana Yoga traditionnel, après la 
première danse de Nancy Boissel, le Samedi 13 Mai 2006.
 
Qu'est-ce que la tradition ? Elle se définit, selon mon petit dictionnaire, 
comme une opinion ou une façon de faire que l'on transmet de génération en 
génération. C'est aussi l'ensemble des doctrines et des pratiques transmises.
Le tradition du Yoga est très ancienne : la figurine dans l'exposition (voir 
ci-contre), présentant Pashupati, est un sceau trouvé dans les ruines de 
Mohenjo-Daro, antique cité de la vallée de l'Indus, et daté à 4000 à 5000 ans en 
arrière. Ce sceau représente un personnage en position assise s'apparentant à 
une posture de Yoga ... 
Bien des personnes prétendent détenir le Yoga traditionnel, et j'en suis. Avec 
une différence : ce que je dis est le reflet de ce que vous pourrez retrouver 
effectivement dans les textes reconnus comme étant ceux du Yoga. La tradition du 
Yoga a d'abord été orale, puis, quelques textes sont parus : les Yoga-Sutra, il 
y a environ 2000 ans, ainsi que les Upanishad-s essentiellement axées sur une 
recherche et une expérience liées à la méditation. 
Il faut ajouter la Bhagavad-Gîtâ annonçant les diverses formes de Yoga et 
indiquant que le Yoga est égalité, au sens d'égalité d'âme, sans oublier les 
grandes épopées telles que le Mahabharata et le Ramayana apportant un éclairage 
sur la pensée traditionnelle de l'Inde. 
Les Yoga-Sutra ne disent presque rien sur le yoga en tant que technique 
corporelle, si ce n'est le fondement de cette pratique en disant que la posture 
doit être ferme et agréable 
(Yoga-sutra II, 46 : stihrasukham asanam). Ce n'est que beaucoup plus tard, que 
sont parus des textes techniques : la Gheranda Samhita, la Shiva Samhita et le 
Hatha-Yoga Pradipika sont âgés de tout juste quelques siècles, et brillent par 
leur aspect lapidaire et imprécis au plan pédagogique. Ils servaient surtout de 
supports mnémotechniques : ainsi, la description d'une posture de torsion dit 
simplement qu'il faut mettre le ventre à la place du dos ...
Or, si le Yoga n'était qu'un ensemble de pratiques corporelles, il serait 
largement dépassé de nos jours par des méthodes occidentales modernes : les 
méthodes Mézières, Feldenkrais, Ehrenfried, Alexander, Bertherat, sans oublier 
celle du Toulousain De Sambucy qui pourrait m'en vouloir de ne pas le citer.
Si le Yoga n'est pas que physique, alors qu'est-il ? En quoi peut-on le 
considérer comme une culture, et non comme un simple rendez-vous hebdomadaire 
avec son tapis de Yoga ? Le but du Yoga est le contrôle de l'activité mentale 
(Yogacittavrittinirodha dit le second verset des Yoga-Sutra) , ce que l'on 
retrouve dans la recherche de l'état de méditation, qui constitue l'ultime étape 
du Yoga, précisément la huitième. Ce sommet est précédé par des techniques 
essentiellement mentales : la méditation (Dhyana, 7ème étape), 
précédé de la concentration (Dharana, 6ème étape), et du retrait des 
sens (Pratyahara, 5ème étape). 
Ces états mentaux sont atteints grâce au contrôle du souffle (Pranayama, 4ème 
étape), que l'on atteint après avoir maîtrisé la posture (âsana, 3ème 
étape). 
Concernant les deux premiers degrés du Yoga, ils conditionnent les 6 suivants 
que nous venons de voir et sont hélas, souvent oubliés : ils sont 
essentiellement des règles de comportement, vis à vis de soi, vis à vis des 
autres, mais aussi vis à vis de sa propre pratique. 
La première étape du Yoga se nomme Yama et compte 5 règles à respecter : ne pas 
nuire, souvent traduit par non-violence (ahimsa), vérité (satyam), honnêteté, ne 
pas voler (asteya), contrôle des sens (brahmacharya) et enfin détachement 
(aparigraha). Niyama, la seconde étape précédant immédiatement la pratique 
posturale, est faite de 5 autres règles qui sont : pureté (shausha), 
contentement (santosha), largement développé dans mon livre "La santé par la 
bonne humeur", ascèse ou discipline (tapas), étude de soi et aussi étude des 
textes sacrés (swadhyaya) et enfin, don de soi (ishvarapranidhana).
On le voit, le Yoga, pratiqué dans l'esprit, est un engagement de chaque 
instant, allant bien au-delà de la simple pratique physique, et pouvant en ce 
sens améliorer l'existence.
C'est pourquoi Darshana Yoga traditionnel défend une véritable culture du Yoga.
Dessine-moi un mouton
Dans son Quart Livre, Rabelais cite Aristote décrivant le mouton comme ...
le plus sot et le pus inepte animal du 
monde ... et ajoute que le naturel 
du mouton est de toujours suivre le 
premier, quelque part qu'il aille. (Quart Livre Chap VII et VIII).
Définition
Au-delà du mammifère ruminant 
à l'épaisse toison frisée, au cri caractéristique, élevé pour sa
laine, son lait et sa viande (d'après 
mon fidèle dictionnaire), le mot mouton est utilisé pour d'autres occasions, en 
plus des expressions mouton enragé et mouton à 5 
pattes ; écume au sommet d'une vague, petit nuage, petit flocon de 
poussière, compagnon de cellule mis en place pour gagner la confiance d'autres 
détenus, grosse pièce de bois, le terme mouton désigne aussi une
personne trop soumise et dépourvue de sens 
critique. 
Et puis, il y a le mouton de Panurge 
qui désigne une personne qui imite stupidement les autres, sans réfléchir. 
Là nous retrouvons Rabelais, tout en nous éloignant de la magnifique histoire de 
la rencontre de St Ex et du Petit prince. La simplicité et l'authenticité des 
propos de ce dernier ne peuvent laisser insensibles ; mais si je lui ai emprunté
"Dessine-moi un mouton", c'est 
simplement dans le but d'en utiliser un mot : celui de mouton.
Mouton viril ?
Il est intéressant de remarquer que le mouton est un bélier castré : le fait 
de nommer mouton, celui qui reste dans les rangs en suivant mollement, a-t-il un 
rapport avec ce qui serait de l'ordre d'un manque de virilité ? Dans le langage 
courant, on dit de quelqu'un qu'il en a, 
lorsqu'il est capable de courage et qu'il sait braver le danger ou s'exposer à 
la tempête, sans lâcheté ni laisser-faire. 
La langue sanskrite désigne par le mot VIR aussi bien le caractère viril que 
celui du héros : le contraire du mouton est-il le héros, celui qui se distingue 
par l'initiative et l'action ? Ou bien est-il nécessaire d'adopter une attitude 
héroïque pour ne pas passer pour un mouton ? 
                                                                                                            
 
(à suivre ...)
 
Yoga en été
 
Espagne, 
24 au 29 Juillet 
Sérignan, 22 au 24 Septembre
Espagne : Yoga au quotidien. 
Séminaire recommandé à toute 
personne désirant retrouver un maintien correct, une
respiration juste, une 
ventilation correcte, efficace, durable. Les séances pratiques porteront 
leurs effets sur les articulations du dos 
k la 
musculature de maintien, le fonctionnement de notre
axe dont la compréhension permettra d'avoir une action juste. 
Sérignan-plage, 22 Septembre, 18h : 
début de cette session au cours de laquelle nous ferons le plein de soleil et 
d'énergie indispensable à une bonne reprise. Séjour au bord de la mer permettant 
d'associer plage, pratique du Yoga, détente, bien-être.
Organisation du Séminaire
Le plus tôt possible, confirmation-réservation.
Séances quotidiennes de pratique et de théorie. En cas de mauvais 
temps, un abri sera à notre disposition. 
Coût (logement, Mémorandum, exposés, séances dirigées, travail de 
concentration, accès à la piscine chauffée et à un espace de travail abrité en 
cas de mauvais temps) : 130€. Prévoir de quoi assurer 
vos petits déjeuners, repas de midi et du soir. Chaque mobilhome met à votre 
disposition un réfrigérateur, une gazinière, la vaisselle. Il est possible de 
s'approvisionner au village tout proche. 
Supplément logement seul : 40
€ ; précisez le nom de la 
personne avec laquelle vous souhaitez être hébergé. Apportez vos draps : les 
couvertures sont fournies.
Conditions et préparatifs
Accueil, introduction du thème, remise du Mémorandum,
Vendredi à 18h, sur la plage ; repas pris en commun dans l'ambiance 
familiale et sympathique habituelle de partage et de détente. Fin : Dimanche à 
16h. Prévoir des affaires personnelles pour le chaud comme pour le frais. 
Apportez des vêtements confortables, une tenue ample pour la pratique, des draps 
ou un sac de couchage, votre tapis de Yoga, une couverture pour la relaxation, 
de quoi écrire, le chapeau et les lunettes de soleil, le maillot de bain (mer et 
piscine couverte à notre disposition), des chaussettes chaudes pour la 
méditation matinale, l'appareil photo, un certificat médical vous autorisant à 
la pratique du Yoga si vous ne l'avez pas encore fourni, des repas simples. Pas 
d'enregistreur.
Camping "Le Sérignan-Plage" 
En voiture : Quitter l'autoroute à Béziers-Est, direction "Les Plages". A 
Sérignan, prendre "Sérignan-Plage". A 1 km de la mer, prendre à droite, juste 
avant le petit pont chargé de panneaux d'indications. Avancer jusqu'à l'accueil 
du Camping "Le Sérignan-Plage". Train Toulouse-Béziers et bus pour 
Sérignan-Plage. Covoiturage possible. 
                               A bientôt.
Une excellente session ... 
Le 
séminaire sur le silence, 
comportant une pratique de 24 heures sans parler, a été un excellent 
moment de ce début d'année : les participants se sont dits enchantés par cette 
expérience à vivre au moins une fois dans sa vie. L'expérience pourra être 
reconduite en 2007. A suivre ...
 
Après les 20 ans, le Forum ... 
 
A peine la page des 20 ans de
Darshana Yoga traditionnel s'est-elle 
tournée, que nous pouvons d'ores et déjà vous annoncer notre participation au 
Forum des Associations qui se tiendra à la rentrée prochaine.
Merci aux bonnes volontés qui se sont associées à la préparation, l'organisation 
et le déroulement de cette manifestation printanière. 
Prochains Drish
Le Yoga 
est-il dangereux ? : Si 
certains le prétendent, qu'en est-il exactement ?
Tu m'fais la bise ? : un défaut hélas 
fréquent chez les professeurs de Yoga : la manque de distance
Dessine-moi un mouton : le Yoga nous 
fait il soumis ? ou acteurs et décideurs ? 
Une fatwa contre le Yoga : le Yoga 
est-il menacé par l'intégrisme ?
Effets de la méditation : effets 
mesurés de façon scientifique sur cette pratique classique 
La posture sur la tête : à pratiquer 
ou à éviter ? Raisons techniques, pédagogiques, anatomiques du choix à faire.
Et aussi ... Prends le temps, Légende 
hindoue, Si la vie..., Le Forum, les Pensées, les Flash ... 
                A bientôt.
lmge
Détail des rencontres
Informations par téléphone au 05 61 785 685.