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INSTITUT LEININGER
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- Un bon mental, une bonne philosophie de vie, un corps souple et fort pour mieux vivre sa vie -
50 ans de pratique du Yoga.
2025 est une année particulière : celle de mes 50 ans de pratique du Yoga.
En effet, c’est dans le courant de l’année 1974 que j’ai acheté sans rien y
comprendre, mon premier livre sur le Yoga, le premier d’une très longue série de
plusieurs milliers d’ouvrages qui ont suivi, ayant trait au Yoga et à la
connaissance de l’être humain.
Il est disponible à la bibliothèque de l’Institut comme tous les livres qui s’y
trouvent et a connu plusieurs éditions et une nouvelle appellation. “Guide
Marabout du Yoga”, il est a été renommé : “Yoga en forme 365 jour par an”.
Synchronicité.
C’est au cours de cette même période (synchronicité ?) que, déjà très intéressé
par les philosophies d’Orient, j’en parlai à Maître
Camille Guiral expert en Aïkido du Sud-Ouest de la France avec qui je l’ai
pratiqué l’année de mes 19 ans.
4ème dan d’aïkido et 7ème dan de judo, il fût le premier à développer l’Aïkido
en Midi-Pyrénées, il avait fondé, en 1962, l'Ecole Toulousaine d'Arts Martiaux
(ETAM), située rue des Fontaines à Toulouse. Voyant mon intérêt, il me parla de
Yoga, m’encourageant à essayer.
Cette même année 1974-1975 (encore la synchronicité ?), je me suis mis à
pratiquer les exercices de Yoga taoïste, les mêmes qui vous sont proposés
régulièrement à divers moments de l’année, et me suis initié à… l’autohypnose,
ce qui pouvait laisser présager mon intérêt pour le travail mental et le
chapitre de mon livre sur la psychosomatique et le Yoga consacré au thème : “Le
pouvoir de l’esprit” (2005).
1975 est aussi l’année où j’ai arrêté de… fumer, sachant que, soyons honnête, ma
nouvelle pratique du Yoga n’y a été pour rien : c’est par mon mental que je m’en
suis libéré.
La rencontre.
J’ai poussé la porte d’un cours de Yoga en septembre 1975, sans me douter de ce
à quoi cela me mènerait, du plus exaltant au plus terrible, parfois.
Cette porte allait me permettre d’en
ouvrir d’autres, de découvrir la G-V, l’haltérophilie et la danse classique, le
Tai Chi Chuan, tout en m’amenant à faire une étude comparée des divers courants
existants afin d’en faire un système complet non dogmatique, car la recherche a
toujours été au centre de mon activité professionnelle, dès 1979.
Interventions professionnelles.
Ce choix me permit d’intervenir en Yoga pour des groupes départementaux et aussi
régionaux, parfois de grande taille, certains dépendant de fédérations diverses.
J’ai parfois dû me positionner très clairement face à des personnalités
—formateurs ou organisateurs— ou des situations qui le demandaient, chaque fois
que mes compétences professionnelles l’exigeaient.
C’est
ce qui m’amena, après moins de 10 ans d’enseignement, à commencer à travailler
dans la formation de professeurs de Yoga. C’est quelques années plus tard que
j’ai créé ma propre école, dans les années 90.
Et puis je ne me doutais pas non plus, des rencontres que j’allais pouvoir faire
ni des recherches que j’allais entamer dès 1979 afin de nourrir mon métier et de
publier beaucoup.
Les mémorandums édités comptent plus de 3.000 pages, la revue 6.000 depuis 1988,
année de sa sortie.
Quant à mes livres, vous les connaissez. Mais en 1975, j’étais loin de me douter
que Dervy, Le Dauphin et De Vecchi seraient un jour mes éditeurs au plan
national et européen.
Je ne me doutais pas non plus en mettant les pieds pour la première fois sur un
tapis de Yoga, qu’un peu moins de 20 ans après, André Van Lysebeth lui-même
m’enverrait deux courriers d’encouragement sur la voie de la transmission du
Yoga, comme Shivananda l’avait fait pour lui.
C’est dans la lignée des maîtres indiens mondialement connus, Shivananda et
Vivekananda, que je travaille (Cf. Drish 175).
Un monde fascinant.
Les expériences et connaissances que j’ai ainsi acquises m’ont été utiles dès
1979 et le sont toujours, dans tous
les
domaines d’intervention professionnelle de ma structure.
Et il y a eu aussi la découverte de l’Inde, fascinante et redoutable, belle et
si riche, agréable et insupportable si on ne laisse pas chez soi les préjugés
avant de partir.
“Transformation de l’âme…”
Cette découverte associa philosophie de l’Inde et… travail de recherche pour ma
Maîtrise en Psychologie clinique en milieu hospitalier sans savoir que j’allais
y être dialysé en 2007.
Sur un plan toujours personnel, voire intime, en accord avec C. G. Jung qui
disait du Yoga qu’il est “la transformation de l’âme”, entendez de la
psyché, je pense que cette ascèse, mot à prendre avec son sens étymologique qui
vient du grec et qui n’a rien à voir avec un ascétisme brutal et douloureux, m’a
énormément apporté au plan de ma personnalité.
Yoga et activité professionnelle.
C’est
sûrement ce qui m’a permis de faire des choix professionnels particuliers en
travaillant avec des malades en fin de vie, des prisonniers en chantiers
extérieurs ou en cours de Yoga que j’ai assurés en prison, des jeunes à la imite
de la délinquance, des demandeurs d’emploi en grande difficulté avec parfois
l’appui en psychothérapie et en arts martiaux, en plus du Yoga et de séances de
Yogathérapie, pour leur mieux-être et leur combativité.
Je profiterai des numéros de l’année pour évoquer quelques souvenirs liés à
cette belle aventure devenue ensuite l’histoire de ma vie puisque je la consacre
pleinement à la transmission d’une tradition si riche et au soin apporté à
celles et ceux qui franchissent la porte de l’Institut Leininger.
A suivre…
Cet article est paru dans la revue Drish 181
parue en février 2025.