INSTITUT LEININGER  
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     Une semaine, une année.

                  


Une semaine, une année.

Il m’est parfois arrivé de dire à quel point la motivation a changé dans l’approche du Yoga, en Occident.
Si la mienne qui était identique à celle d’autres personnes fréquentant les mêmes sessions que moi, à la fin des années 70, lorsque j’ai commencé à suivre mes premières formations, est inchangée, celle qui anime le monde du Yoga de nos jours a beaucoup changé et je dirai même qu’elle a involué.
Le Yoga est défini par des textes précis et vénérables quant à leur contenu et leur caractère antique qui en présentent les aspects bien définis et décrits (Cf. Drish 161, 177-178).

Yoga = arrêt.
Alors que le Yoga est l’arrêt ou le contrôle des mouvements incessants de notre activité mentale, ce qui est à la fois son but et même sa définition selon le texte de base du Yoga traditionnel, c’est justement cette activité mentale qui est sollicitée pour attirer le public vers de nouvelles appellations portant le nom “yoga” mais qui n’ont plus rien à voir avec la tradition première qui donne à ce merveilleux système, toute sa puissance et sa légitimité.
Ainsi va la vie.
Ainsi va la société moderne.
Donc, ce n’est pas un problème en soi, mis à part qu’il y a tout de même quelques inconvénients.

Tradition et modernité.
Le premier est que tel qu’il est présenté de nos jours, on ne pense pas que derrière cette façade, il y a une vraie tradition qui donne son sens et son utilité à la pratique qui permet de retirer des bénéfices profonds sur tous les plans dans notre quotidien, bien au-delà de ce que peut faire un cours.
En deuxième, au vu de la diversité des modes actuelles, le public cherche tel ou tel courants dont on parle pour faire une activité et se détendre.
Le troisième point est que, assez souvent, hélas, tels des moutons de Panurge, certains cherchent ce que les autres font et si ce n’est pas présent à l’endroit où ils s’adressent, s’en vont.
Ce comportement de suivisme exclut toute dimension pédagogique réelle et toute adaptation du Yoga à chaque personne, ce qui devrait être la règle.
On veut faire ce que tout le monde fait, ce qui amène des désagréments se traduisant par des douleurs et parfois des dommages plus ou moins légers du fait qu’il n’y a pas une réelle pédagogie alors qu’elle est indispensable.
En quatrième, le fait de ne trouver que ce que l’on attend ne laisse aucune place à une recherche personnelle amenant à se demander si ce qui est proposé est bien le contenu total couvert par le mot “Yoga”.
On a su par ouï-dire, par les médias, etc., que sur son tapis de Yoga on pouvait se détendre, s’assouplir, se faire du bien en s’évadant quelques instants de ce monde, et on ne se pose plus de question. Un certain langage attirant parce qu’inconnu et des promesses discutables d’effets à espérer empêchent un vrai questionnement.
La pratique n’est alors qu’un moyen à très court terme de se reprendre en main.
Dommage de s’arrêter là.
Le Yoga traditionnel a une vision à très long terme en nous permettant d’être pleinement en ce monde sans le fuir et en y faisant ce que chacune et chacun de nous devons y accomplir.

Un résultat profond et durable.
Une semaine de travail vous permet de mieux vous connaître et d’acquérir des outils utilisables dans le courant de l’année qui suit le stage, pas seulement sur le plan du Yoga.
Ainsi une session d’été n’est pas une période de farniente, mais bien un moyen de se développer sur tous les plans, mental, corporel, philosophique… et de se munir de nouveaux moyens d’être mieux dans son existence et pas seulement sur son tapis de Yoga.
C’est ce qui avait motivé la rédaction de l’article paru dans Drish 169 : “Stage et hyper-séance”.
Les effets obtenus à la fin d’une semaine de travail ciblé et individualisé, sont pour la plupart, mesurables.

Des outils simples.
Pour cela, plusieurs ustensiles sont à notre disposition qui vont du cliché en tout début de semaine et un autre en fin de stage, au simple ruban de couturier qui permet de se rendre compte que dans certains cas, on a gagné plusieurs centimètres, en passant par des tests effectués avant la pratique et après.
La comparaison est toujours fructueuse et la surprise est toujours là lorsqu’on voit que l’on a gagné plusieurs centimètres dans un travail effectué avec précision et confort.
J’ai en projet d’utiliser encore d’autres outils qui vous permettront de voir concrètement que les effets que j’annonce dans les énoncés de stages, non seulement sont bien réels mais en plus sont visibles aussi dans ce que je peux montrer.
Ne manquez pas de vous améliorer dès la prochaine session.


Bonne réflexion et bonne pratique.


                          Cet article est paru dans la revue Drish 182-183 parue en mai 2025.

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