INSTITUT LEININGER    
Centre de Recherche Indépendant de Yoga Adapté (KRIYA)
YOGA   -   YOGAthérapie   -   Thérapie holistique
Ecole de Yoga   -   Pour votre bien-être
Khaj div

- Un bon mental, une bonne philosophie de vie, un corps souple et fort pour mieux vivre sa vie -

               
     Le Yoga : priorité à une bonne respiration, ample, profonde, lente, correcte ...
                   ... avant de penser au Pranayama
             
                      

La respiration est un important chapitre dans la pratique du Yoga et en Yogathérapie, surtout lorsqu'il s'agit de respirer et de bien respirer.
Le regard que les Occidentaux portent sur Yoga et énergie n'est pas toujours juste ... souvent parce que la question est mal posée.
Avant d'en venir au travail sur le souffle du Pranayama, devenir conscient du souffle ne suffit pas. En effet, le diaphragme est essentiel et on doit faire en sorte de le libérer tout en étant conscient du rapport entre Yoga, énergies, humeur et souffles, entre Yoga, ascèse et énergie et entre Yoga, énergies, humeurs et souffles.
C'est à partir de là qu'on peut mieux respirer et comprendre pourquoi il importe de respirer par le nez.     
   
  

Au plan pédagogique et physiologique, on doit pouvoir donner au corps de réaliser ce qu'enseigne la tradition du souffle c'est à dire, lui permettre d'avoir une respiration naturelle tout à fait correcte, d'où l'action menée à l'Institut sur un bénéficiaire : le diaphragme, ce qui se fait aussi lors des stages de façon régulière, sachant que le Yoga n'est pas un sport.
Cela ne s'apprend pas, mais se met en place par la pratique des exercices adaptés, conformément à ce qu'annonce la tradition.

Ceci étant dit, venons à la question de la bonne respiration ample, profonde et correcte.

Une respiration ample, profonde, lente ...

De même que la fonction respiratoire est â la base de toute vie, elle constitue un des plus importants chapitres du Raja-Yoga ; encore faut-il définir ce qu'elle est et les moyens de l'utiliser. Tout être, dès sa venue au monde, humain, animal, végétal, a une respiration qui lui est propre. Pour nous, cette fonction est organisée selon un processus complexe situé au niveau du bulbe rachidien, ce qui en fait un phénomène entièrement viscéral. II s'agit donc, dans un premier temps, de "laisser faire" plutôt que "faire", de prendre conscience plutôt qu'imposer.

Conscience du souffle et du travail diaphragmatique

La conscience du souffle est un point d'ancrage pour le mental, évite qu'il s'évade, permet une oxygénation bénéfique et un apport énergétique. On parle en terme de "passivité", le seul effort volontaire étant lié au mental. S'il est risqué d'imposer un rythme, une amplitude, un blocage du souffle ou un effort volontaire allant à l'encontre de notre nature, nous pouvons agir sur l'appareil respiratoire lui-même en observant d'abord son fonctionnement, puis en l'amplifiant avant d'agir de façon directe sur la musculature et l'ossature.
Lorsqu'il entreprit de rédiger ses "Yoga-Sutra" sur lesquels repose tout le Yoga actuel, Patanjali, il y a plus de 20 siècles, plaça la pratique posturale avant celle des techniques énergétiques liées au souffle. Il voulait dire par là même que seuls ceux qui avaient une maîtrise totale des postures pouvaient se permettre de passer à des techniques respiratoires plus élaborées parce que :

• corps et esprit étaient prêts,
• le système respiratoire pouvait supporter les conséquences du Prânâyama,
• les conditions favorables â une respiration correcte se trouvent réunies dans un corps souple et fort.

Objectif

Notre travail postural aura pour but de recréer et de maintenir ces conditions qui nous permettent l'emploi optimal de l'ensemble de l'appareil respiratoire et l'établissement définitif d'une respiration naturelle et pleinement efficace.
Il faut enfin noter que tout le travail accompli à l'Institut, est fondé sur le fait qu'on ne défait pas une tension par la violence mais par la douceur et la patience.

Un mot sanskrit : "Pranayama"
Le Pranayama constitue la quatrième étape du Yoga traditionnel qui en compte huit.
C'est la dernière étape de la dimension physique, les quatre suivantes étant essentiellement mentales.
Cet ordre précis signifie que l'on ne peut pratiquer les paliers suivants qu'après avoir maîtrisé les quatre premiers, à savoir, les principes et valeurs du Yoga, la posture et le contrôle de la respiration.
Le Yoga royal ou Raja Yoga, est la voie traditionnelle du Yoga, celle définie par les textes de Patanjali (environ 2.400 avant notre ère).

Définition.
Le mot "Pranayama" est constitué de deux éléments : "prana" qui désigne l'énergie et "ayama" qui signifie : extension, allongement, expansion.
Le prana est la force vitale que le yogi indien tente de contrôler, voire de maîtriser par le travail respiratoire et mental, ce qui passe par l'arrêt de l'inspiration et de l'expiration. Le pranayama est donc, le contrôle de la respiration, sa régulation.
Par là-même, le yogi indien essaie de contrôler les mouvements de cette énergie dans son propre corps.
Le pranayama commence par la prise de conscience du mouvement respiratoire avec ses trois temps qui sont l'inhalation (puraka), la rétention (kumbhaka) et enfin l'expiration (rechaka). Avec le temps et la pratique, je parle bien de l'Inde et d'une vie entièrement consacrée au Yoga et à toutes ses dimensions, les rétentions de respiration se font spontanément sur une longue durée.
En fait le pranayama est la recherche du contrôle du prana par la régulation de la respiration. Il passe par la pratique d'exercices respiratoires à accomplir avec beaucoup de prudence.

Prérequis.
Pour y parvenir, il faut d'abord jouir d'une respiration tout à fait normale, correcte.
Mais qu'est-ce que cela veut dire ?
Le yogi indien vit le Yoga au quotidien et consacre entièrement sa vie à cette pratique et ne fait rien d'autre. On devine que nos existences d'Occidentaux ne permettent pas un tel engagement. D'ailleurs, si nous le pouvions, serait-ce bien sage ?
Il nous faut alors considérer que la pratique du pranayama demande des précautions, comme nous y invitent les textes indiens. On doit aussi libérer le diaphragme et disposer d'une respiration complète, ce qui est loin d'être la cas comme nous le verrons cet été en œuvrant dans le sens d'une amélioration de cette fonction vitale dont le rôle est si important dans la pratique du Yoga mais aussi au quotidien face au stress, pour bien s'oxygéner et retrouver le calme.
Je vous souhaite bonne réflexion et … bonne respiration.

Retour à la page d'accueil