INSTITUT   LEININGER   
Centre de Recherche Indépendant de Yoga Adapté (KRIYA)
YOGAthérapie - Thérapie holistique  -  YOGA traditionnel
Ecole de Yoga du K.R.I.Y.A.

Khaj div

- Un bon mental, une bonne philosophie de vie, un corps souple et fort pour mieux vivre sa vie -

                     
     Les effets de la méditation                    (article paru dans Drish 102-103)
                      

Voir aussi :
     - Yoga et Conscience        - Méditation et action
       - La méditation : savoir se concentrer d'abord ...                               - Sculpture et mental
     - Méditation : fuite ou construction ?                       
      ... et aussi la session de l'été portant sur la
Méditation

                              

 

Les effets de la méditation
La méditation parfois considérée par ceux qui n'en considèrent que l'aspect extérieur et donc qui n'en connaissent que trop peu de chose pour en parler, puisque l'apparence ne peut absolument rien livrer de ce qu'elle est, la pratique de la méditation a-t-elle des effets reconnus et aussi s'il y en a, sont-ils importants ou remarquables ?

     Illustration : Une pratique précise …

Le sage indien Shivananda prétendait : Vous pouvez cultiver de sublimes sentiments dans le jardin divin de votre mental ... mais cela suffit-il à faire apparaître de réels effets ?

La science s'en mêle ...
L'Académie Nationale des Sciences Américaines a inscrit dans ses annales en Décembre 2004, les résultats d'une expérience menée sur des moines bouddhistes : la conclusion de cet article est qu'une pratique longue et régulière de la méditation entraîne des modifications physiques dans le cerveau.
Cette observation a été menée par une équipe de chercheurs scientifiques de l'Université du Wisconsin de Madison.

     Illustration : Une pratique utile …

L'expérience a consisté à comparer deux groupes de méditants : un premier ensemble de personnes totalement novices dans cette pratique, et un second groupe de moines bouddhistes d'un âge moyen de 45 ans, de la tradition Vajrayana (bouddhisme tibétain) et possédant pas moins de 10 000 à 50 000 heures de pratique méditative.

Observations qualitatives
Les chercheurs ont enregistré les électro-encéphalogrammes des personnes en activité alors qu'elles méditaient sur un thème simple : l'amour du prochain.
Ils y ont remarqué une grande intensité de l'augmentation des ondes gamma chez les moines, alors que cette augmentation s'est montrée beaucoup plus timide chez les personnes non habituées à méditer. Cette différence s'est montrée aussi fortement dans tous les autres  tests pratiqués.
Les ondes gamma signalent l'activité des neurones et celle intense au niveau mental.

     Illustration : Une machine extraordinaire

L'étude de l'IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) sur les mêmes personnes, a démontré la même différence, avec des résultats beaucoup plus marqués chez les religieux tibétains. Cette différence serait particulièrement visible dans la zone du cerveau située dans l'avant de l'hémisphère gauche et serait due en grande partie au développement des pensées et émotions positives. La partie du cerveau siège de l'anxiété et des pensées négatives serait alors submergée, selon un article paru dans Bouddhisme Actualités de Décembre 2004 qui reprenait ces résultats.

De la plasticité ...
La compréhension du fond de cet article est facilitée par ce que nous savons à l'heure actuelle de la plasticité du cerveau, c'est à dire de sa capacité à se remodeler, s'améliorer, se réparer au cours de l'existence dans certains limites bien sûr, et de ce que j'ai pu écrire dans la série d'articles parue récemment dans DRISH (Dessine-moi un mouton), à savoir que le cerveau pourrait être physiologiquement modifié. Cette modification pourrait être comparée à la possibilité de modifier son corps ou une partie, par une activité d'entraînement régulier.
Dans la série d’articles nommée ci-dessus, nous avons pu voir les conclusions des recherches menées par l'Université Emory, à Atlanta (Etats-Unis). Ces études avaient pour but d'étudier ce qui se passe dans le cerveau au moment où l’on décide de faire comme tout le monde en usant de l'attitude du mouton récemment évoquée dans la série d'articles Dessine-moi un mouton. Ces études décrites de façon détaillée dans DRISH tentaient de démontrer qu'il arrive fréquemment à l'être humain, de se ranger à l'avis du groupe, même lorsqu’il est contraire à ce qu'on pense.

     Illustration : Dessine-moi un mouton …

Cette observation, menée par Asch a été décrite dans le même article Dessine-moi un mouton dans le numéro 91 de DRISH, pages 9 à 18.

Simple rappel
Au départ de la réflexion de ce scientifique américain, un constat simple : comment expliquer que l'humain soit capable d'obéir à des ordres alors que dans certains cas, ils peuvent se montrer injustes ou inhumains ?
C'est donc dans les années 50 que Solomon Asch a mis en place à l’université Carnegie-Mellon, à Pittsburgh, aux Etats-Unis, une expérience devenue célèbre démontrant jusqu'à quel point l'individu peut changer d'avis dans le but d'adhérer à celui soutenu par la majorité du groupe. C’est ce que l’on nomme le conformisme.
L'observation s'est faite sur des groupes de 7 à 9 personnes au courant du but de l'expérience, autour d'une autre personne qui allait être, à son insu, le sujet "naïf", à savoir le sujet d'observation de l'expérience. La consigne était alors pour chaque personne, de donner à haute voix, et à tour de rôle, une réponse à un test de perception visuelle comme celui indiqué sur le schéma joint où on peut voir que la ligne de gauche correspond à celle désignée par la lettre C dans la série de droite.
Il est demandé à chaque personne du groupe de comparer la taille de quelques lignes tracées sur une feuille de papier : plus grandes ou plus petites ? Un exercice qu’un enfant pourrait accomplir sans difficulté.

Description
Le sujet "naïf", centre de l'observation, est convaincu que le test est lié à cette appréciation des longueurs des lignes et sera l'avant-dernier à répondre. Cette expérience connaît plusieurs variantes, comme celle consistant à distinguer si une pastille est verte ou bleue.
Il y a 18 tâches comme celle-ci : sur ces 18, à 12 reprises, le groupe donne volontairement 12 mauvaises réponses, alors que le sujet "naïf" ne sait pas que tout ceci est calculé et pensé. Dans 33% des cas, il va changer d'avis et se rallier à la mauvaise réponse du groupe.
Renouvelée plusieurs fois, avec des personnes différentes, l'expérience démontre de manière régulière que la personne qui est le sujet de l'expérience, change dans un cas sur trois, son avis.
Le but ? se ranger du côté de la majorité.
Mais il ne s'agit pas que d'une question de choix "statégique", comme nous allons le voir à présent.

Ce qui change …
En effet, il s'avère que lorsque la personne voit que le groupe choisit une réponse de façon unanime, la perception même de l’objet, chez cette personne qui reste le centre de l'observation, se trouve modifiée.

     Illustration : Une grande complexité

Cela est visible au niveau des aires sensorielles qui ont en charge de mesurer, jauger, évaluer le monde extérieur : cette perception est changée du fait du choix du groupe, même s'il est contraire à la réalité que l'on perçoit en premier. C'est exactement comme si le sujet de l'expérience n'avait plus de perception exacte de ce qui est, et avait une perception convaincue et définitive alors qu'elle a été modifiée par l’opinion des autres.

Encore plus loin ?
Ceci étant posé, à savoir le phénomène de plasticité cérébrale et l'évidence d'une modification importante de la perception par le système nerveux, peut-on pousser plus loin et en venir à envisager que la pratique méditative puisse aider dans des processus tels que la guérison, ou la capacité à gérer la maladie ?
En 1989, lors de mon séjour d'observations et d'études effectuées au All India Institute of Medical Science, l'hôpital principal de New-Delhi, j'ai appris que lorsqu'une personne est malade, avant d'aller voir le médecin, elle consulte un religieux. De même au Tibet, selon l'article paru dans Bouddhisme Actualités de Septembre 2001, on consulte un lama pour obtenir de lui des prières ou des pratiques de méditation.

     Illustration : L’avis du sage …

Enfin, il importe de considérer que les médecines orientales prévoient toujours d'associer à des médicaments, une pratique mentale ou comportementale, ce qui est la démonstration du pouvoir mental sur l'organisme.
J'ai pu démontrer largement ce pouvoir dans mon livre La santé par la bonne humeur, et y montrer des exemples précis.
Sans aller si loin qu'en Asie, il faut savoir que des techniques mentales de visualisation sont proposées aux patients pour lutter contre la maladie, en Europe et précisément en France, et ce depuis plus de 20 ans.

Des faits étonnants
Dans son livre L'amour, la médecine et les miracles, le  Dr Siegel cite l'exemple étonnant de l'observation faite par un cardiologue de San Francisco qui aurait démontré l'efficacité de la prière dans la réduction de complications post-myocardiales.
A l'hôpital de Houston, près de la moitié des patients d'un service de maladies cardio-vasculaires a espacé les consultations et la prise des médicaments dès sa participation au groupe de prières mis en place.

     Illustration : Le mode de pensée agit-il sur lui ?

Cette série d'effets n'a rien d'étonnant et déjà, en 1952, un auteur, Pierre Marinier, proposait ses Réflexions sur la prière, ses causes et ses effets psychophysiologiques.

Encore le silence
Le silence et la réflexion qui sont communes à la méditation et à la prière, font partie des moyens mentaux de traitement. Il faut aussi y ajouter l'ouverture à la vie que l’on trouve toujours dans la pratique méditative comme celle que nous pratiquons en fin de séminaire en Espagne, chaque été : ainsi, on ne devrait pas rejeter ce qu'on n'aime pas, car il y a dans l'attitude négative ce qui constitue pour l'Orient, une des causes de la souffrance humaine.
Parmi les choses à ne pas rejeter, il y a la mort qui fait partie de la vie, ce que l’Occident a tendance à oublier ou rejeter.
Rejeter la mort ... c'est s'enraciner dans la peur … disait Ginger Cunes qui, témoignant de son vécu, avait associé les thérapies classiques à des pratiques telles que la relaxation, la méditation et la visualisation, cette dernière lui ayant permis de ne pas s'opposer et de s'ouvrir totalement au bénéfice de la radiothérapie dont elle ne voulait pas au départ.

     Illustration : La mort est présente en Inde

C’était la seule voie possible pour tirer le maximum de bénéfices du choix thérapeutique.
Elle demandait comment on pouvait apprécier les merveilles de l'existence et vivre pleinement sa vie si on la passe à rejeter la mort ...
Un des thèmes de méditation classique que l'on  retrouve dans le Tantra, est la mort (voir Sérignan 2009) et certaines divinités sont en lien avec elle (Shiva, Kali, Yama …).

Comment l'expliquer ?
Exigeant peu de moyens, la prière qui met en oeuvre un rituel d'acceptation et d'affirmation de soi (Dennis Jaffe, La guérison est en soi), serait une reprise volontaire des réflexes infantiles et archaïques positifs, un appel de la faiblesse à la force, et aurait une action directe sur le système sympathique, provoquant ainsi les mêmes réactions nerveuses que certaines musiques. La méditation passe par la même logique.

     Illustration : Un geste si simple …

L'hypothèse concernant cette efficacité est que la prière entraînerait des transformations nerveuses ressenties comme une augmentation de force et de joie, ce qui aurait pour effet de réorganiser ou affermir l'équilibre sympathique, celui-là, justement qui est directement lié au phénomène du stress tant accusé de tous les maux alors qu'il n'est selon Hans Selye, qu'un syndrome d'adaptation.
La puissance thérapeutique de l'acte de prier vient aussi de la relaxation qui l'accompagne, ainsi que de l'image mentale capable d'inverser les schémas négatifs en place. Méditer permet aussi de réduire le stress, c’est évident pour quiconque essaie ne serait-ce qu’une seule fois, et permet de produire des images mentales particulièrement positives et puissantes.

L'alliance corps-mental
Tout ceci suit la même logique que l'effet placebo dont une belle illustration nous est donnée par Jacques Thomas (Les maladies psychoso-matiques) : lors du débarquement de 1944, avant d’affronter le feu, les soldats américains durent faire face à l’eau et aux affres du mal de mer. Sauf à bord d’un navire à bord duquel le capitaine Howling avait pris soin de donner un médicament qui avait fait ses preuves au sein de la marine canadienne, pour vaincre le mal de mer. La petite pilule rose fit merveille et la traversée de la Manche se fit sans histoire pour les soldats embarqués, sauf ... pour le Capitaine Howling, qui lui, savait que la petite pilule miracle n’était que du lactose teint au carmin ...
Le placebo est censé rester sans effet puisque sans molécule active, ce qui signifie que l'effet à en attendre viendra au plan psychologique. Le psychisme fait le reste et les résultats vont du simple soulagement à la guérison ...
Le placebo est un émissaire entre la volonté de vivre et le corps, selon la belle expression de Norman Cousins (La volonté de guérir), une sorte de permission que l'esprit se donne pour déclencher la guérison (selon D. Chopra).
Ce qui fait la force du placebo est que son agent actif n'est pas le produit donné, mais bien la pensée elle-même de celui qui le prend. On comprend mieux alors, comment méditer ou prier ou visualiser en positif peuvent être d’une aide précieuse.

Observations concrètes
La démonstration de l'effet placebo est faite par deux observations. La première a été expliquée lors d'une conférence que j'animai pour présenter La santé par la Bonne Humeur, suite à sa sortie. Un auditeur, visiteur médical retraité, fit part de son expérience : lorsqu’il proposait un nouveau médicament à un médecin, il en connaissait à l’avance l’efficacité sur les patients à qui il serait prescrit. Ce qui permettait cette prémonition n’était que l’accueil fait par le médecin au nouveau produit : si le médecin lui était peu favorable, on pouvait penser en effet, que la prescription qu’il en ferait serait sans enthousiasme, donc sans effet majeur sur ses patients. Cela se vérifiait effectivement par la suite. La seconde observation est faite par Deepak Chopra, auteur de Vivre la santé : lors de la prescription d'un médicament à des personnes souffrant d'ulcères hémorragiques, on dit à certains que ce produit était actuellement le plus efficace, et à d'autres, que ce médicament était expérimental et ses effets mal connus. Les premiers connurent 70% de réussite, les autres, 25%.
Il faut dire que cet effet placebo, connue depuis longtemps, a été de tous temps utilisé : ainsi, Pierre Vachet, auteur de La pensée qui guérit, l'euphorisme, un nouvel art de vivre, rappelle qu'à une époque, on prescrivait des médicaments dont les appellations étaient la poudre de sympathie et aussi l'onguent des âmes, dont on devine le rôle placebo.

Le thérapeute et son cachet
Autre élément important, le concept de médecin-médicament développé par Balint (Le médecin, le malade, la maladie), Georg Groddeck qui insistait sur le rapport réciproque des forces morales du médecin et de son patient, et l'utilisation du médecin-médicament par le malade (Nasamecu), est aussi préconisé par les médecines orientales, ce qui explique les démarches mentionnées ci-dessus, lorsque les asiatiques vont voir un brahmane ou un lama avant de consulter un médecin.
Dans les faits, tout médicament actif comporte un effet placebo, lequel commence par la confiance réciproque du malade et du médecin. Dans la tradition médicale d'Orient, il est essentiel d'avoir une confiance totale en la personne du médecin et en ses produits.
La façon de donner un médicament agit sur son effet et la parole simple du médecin, auréolé de son statut, ajoute à l'effet du produit et encore plus si le thérapeute bénéficie d'un crédit important de la part du malade. Cette influence du médecin, avec ses titres et diplômes, sur son patient, est capitale.
L'illustration de cet effet médecin-malade est vérifiable avec ce que l'on nomme l'effet blouse blanche. Cet effet bien connu des médecins et du corps soignant et infirmier peut engendrer l'augmentation du pouls, de la pression artérielle, la libération hormonale (E. Zarifian, La force de guérir) lorsqu’une personne se trouve en relation avec un soignant quel qu’il soit.
En positif, s'il est suffisamment persuasif, il semble qu'un médecin puisse faire diminuer le taux d'acidité gastrique de son patient, alors que ce même taux peut augmenter si le patient a une mauvaise perception de son médecin.
On voit là l’effet de l’influence de l’extérieur, mais qui passe par l’intégration en soi d’un élément extérieur. En fait c’est le psychisme de l’intéressé qui est le seul à agir.

Individu, donc indivisé, donc un ...
Que ce soit la méthode Coué, le placebo, et tous ces phénomènes que nous venons de considérer de façon brève et surtout illustrée pour une meilleure compréhension, l'explication en est dans cette nouvelle branche de la science au nom barbare mais ô combien intéressant de Psycho-Neuro-Immunologie, ce qui signifie que ces trois domaines sont à considérer ensemble et non séparés. En découvrant le stress devenu depuis si célèbre au point que le nom de stress est plus connu que celui de l'homme qui l'a démontré, Hans Selye a prouvé que le corps mobilise ses défenses pour faire face à la menace d'un agent, quelle que soit sa nature : physique, chimique ou ... psychique, ce qui démontre bien l'unité de l'être.

     Illustration :
Georg Groddeck - Emile Coué

Ainsi, le corps peut réagir à une tension ou un choc affectifs de la même manière que s'il était exposé à des conditions difficiles, ce qui explique enfin, que des traumatismes psychiques puissent provoquer des manifestations fonctionnelles ou organiques.
Cette réponse de stress contre laquelle la médiation est une excellente réponse est en rapport avec le fait physiologique que tout état d'excitation génère un stress qui mobilise les énergies vers l'action, mais que ces situations de stress s'accumulent de nos jours, amenant des états difficiles pour la santé, alors que méditer entre autres, apporte le calme ainsi qu'un meilleur fonctionnement énergétique.
Dans le cas de la maladie qui s'installe et semble inévitable, il est évident que la pratique mentale aide énormément dans la façon de gérer sa nouvelle vie liée à cet état, incluant toutes les transformations ou bouleversements aussi bien au plan mental que physique que physiologique, que social, etc.

En conclusion
Ce que l'on peut dire pour en terminer avec cette question à la fois intéressante et concrète, c'est que la méditation, par sa pratique apporte des effets vraiment concrets et n'est pas inutile comme certains Occidentaux le croient, qui y voient une perte de temps.
Shivananda que je citais plus haut, disait de façon très poétique et imagée, cette réalité : "De même que vous faites pousser dans votre jardin du jasmin, des roses, des lis, vous devriez cultiver les fleurs que sont les pensées de paix, d'amour, de bonté, de pureté, etc, dans le vaste jardin de votre personne interne". Une hygiène mentale et une qualité de pensée ont une action bénéfique sur l'être, à la seule condition que cela devienne une habitude et ne reste pas une pratique isolée ou effectuée à l'occasion. Il en est de même pour le Yoga : dans quelques temps, nous aborderons dans ces colonnes une étude de cas concernant les profondes modifications apportées par la pratique régulière du Yoga.
Bonne pratique.

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