|
INSTITUT LEININGER
YOGA - YOGAthérapie - Thérapie holistique Centre de Recherche Indépendant de Yoga Adapté Ecole de Yoga - Pour votre équilibre et votre bien-être |
![]() |
- Un bon mental, une bonne philosophie de vie, un corps souple et fort pour mieux vivre sa vie -
50 ans de Yoga. : hasards de rencontres.
50 ans de Yoga : hasards de rencontres.
Comme annoncé dans le premier Drish de l'année, 2025 marque mes 50 ans de Yoga
que j’ai associé à d'autres disciplines car il ne peut être considéré comme une
activité complète pour le développement de l’ensemble de notre être.
C'est une nécessité afin de conserver au
corps et au mental, une santé optimale, sachant que rien n'est jamais garanti
mais que, dans l'esprit du Karma-Yoga, le Yoga de l'action désintéressée,
l'important est d'agir.
Si j'ai placé le mot “hasards” dans le titre, c'est en étant parfaitement
conscient que ce terme est souvent sujet à de nombreuses et vastes discussions
et de riches échanges.
Le hasard existe-t-il ?
Et le destin existe-t-il aussi ?
Où est notre libre-arbitre, dans ce débat ?
Coïncidences…
Je laisse à chacune et chacun de vous le loisir de réfléchir à ces sujets et
d'en tirer les conclusions souhaitées en fonction des opinions et croyances
personnelles.
Dans le numéro 181 de la revue, j'ai évoqué des portes qui se sont ouvertes ou
plutôt que j'ai décidé d'ouvrir à la suite de rencontres inattendues.
En voici quelques récits.
J'ai commencé à pratiquer le Yoga en 1975 et à l’enseigner en 1977, ce que je ne
voulais pas faire, car bien trop timide, oserais-je dire maintenant.
Dans les faits tels qu’ils se sont déroulés, les responsables de l’association
au sein de laquelle je pratiquais depuis plus d’une année, m'incitaient à le
faire. Je repoussais toujours jusqu'au jour où on m'a dit :
Lundi prochain à 18h,
c'est vous !”.
Ce cours a eu lieu dans une salle du collège Voltaire prêté à l'occasion à
l'association columérine dont je devenais l'employé.
La séance se déroula au rythme de mon
stress, c’est-à-dire avec une succession rapide de postures en un rythme qui
firent dire aux pratiquants qui me furent confiés ce soir-là, qu’ils avaient “bien
travaillé”.
Formations.
Dans les mois qui suivirent, on me demanda de suivre une formation et d'aller au
Comité départemantal GV où était affiliée l'association afin de voir quand
allait commencer la future session de formation de professeur de Yoga.
Ma surprise fut grande et celle de mon interlocutrice, secrétaire de ce comité,
chargée de l'accueil et de l'information, lorsque je lui demandai, quand allait
débuter la prochaine formation et qu’elle me répondit qu'aucune formation en
Yoga n'était assurée par la F.F.E.P.G.V. mais seulement celle d'Animateur G.V.
J'en informai les responsables associatifs qui m'incitèrent à m'y inscrire
puisque l'association était affiliée à
cette fédération.
Nous fumes deux professeurs de Yoga non rncore diplômés venant de la même
structure à y participer.
Un chemin imprévu.
Lorsqu'au
printemps de 1978, commença notre formation au CREPS de Toulouse, nous nous
sommes rendu compte qu'en effet, ce que l'on nous proposait n'était pas du Yoga,
même si cela ressemblait à ce que l’on nous faisait parfois faire en cours.
A la demande des formateurs, face à cette problématique concernant deux
participants venus se former en Yoga, le responsable régional fit son
apparition.
Nous pûmes alors lui faire part de
nos interrogations. Il nous confirma qu'en effet, il ne s'agissait pas d'une
formation de professeurs de Yoga mais bien d'animateurs GV. Il nous laissa le
choix d'interrompre ou bien de poursuivre et de nous présenter aux examens
prévus, théoriques, pédagogiques et techniques.
Ma collègue et moi décidâmes de continuer et de passer les épreuves programmées.
Tout aurait pu s'arrêter là, mais je décidai de poursuivre, vu le grand intérêt
pédagogique et holistique de cette formation, de sa richesse, de sa précision et
de son étendue d'actions bénéfiques sur le corps tout en préservnat l’être
humain par le respect, la précision, la rigueur.
Je continue…
Je décidai de me présenter aux deux niveaux suivants de cette formation et
obtins les diplômes d'Instructeur GV 1er degré en 1979 et 2ème degré en 1980.
Il me souvient que la veille du début de la première partie de ce second degré
de formation, avait eu lieu au Parc des Expositions de Toulouse, le Congrès
national GV à la préparation duquel j’avais participé (cliché ci-contre).
Le dimanche en fin d’après-midi, alors que tout était fini et que nous étions
quelques uns à échanger à propos de la suite de nos projets, j’ai dit que
j’allais me retrouver au CREPS le lendemain pour la formation d’Instructeur 1er
degré.
On me demanda qui dirigeait la session. Lorsque j’ai nommé le formateur prévu,
on me le désigna discrètement alors qu’il se trouvait à une trentaine de mètres
de nous. On me précisa aussi, son esprit de rigueur et son professionnalisme
vraiment redoutables.
Je dois dire que j'ai énormément appris de sa personnalité et de sa pédagogie
très juste. Il ne laissait rien au hasard et ne tolérait aucun flou puisque,
selon son expression, on travaillait sur “la matière humaine”.
Tout
ce que j'ai acquis lors de ces formations à dimension psychocorporelle m’a amené
à une meillure connaissance de mon propre corps et permis de développer des
compétences nouvelles pour votre mieux-être, me sert encore maintenant comme le
respect
de l'autre et de son souffle, de son rythme, la psychopédagogie,
l’exploration articulaire, sans oublier un regard ajusté sur la notion de
spiritualité.
Synchronicité ?
Presqu'en même temps, c'était début 1978, une participante du cours où j’avais
commencé à enseigner et qui assurait comme moi, certains cours de Yoga dans
l’association columérine, me demanda, lors de la fin d'un cours, si je
connaissais les stages d'André Van Lysebeth.
Je n'avais jamais entendu parler de lui.
Je le contactai et décidai de débuter très tôt
la formation qu'il proposait et qui se faisait généralement sur plusieurs
années. C'est la période où, manutentionnaire et chauffeur-livreur dans une
entreprise columérine de quincaillerie, le directeur m'avait demandé si je ne
serais pas tenté de faire de l’enseignement du Yoga, mon métier.
Etait-ce prémonitoire de sa part ?
Devenu enseignant professionnel de Yoga en 1979,
je décidai d'achever ma
formation
plus tôt et plus vite. J'obtins mon diplôme en 1980, soit à peine deux années
après avoir commencé à suivre l’enseignement d’André Van Lysebeth,
particulièrement reconnu à l’époque lui aussi pour sa grande précision et le
fait qu’il se trouvait dans la lignée de Swami Shivananda (photo ci-contre) qui
est de ce fait, ma lignée aussi et celle des professeurs que je forme
actuellement, dans l’esprit de l’enseignement de Vivekananda.
Un hasard de plus…
C'est je pense, en 1980-1981 qu'une autre rencontre s’est faite, “par hasard”
dont je ne me souviens plus du contexte précis.
Quelqu’un m'a dit que ma pratique du Yoga devait m'assurer d'avoir un bon dos.
Ces propos suivirent leur chemin dans mes réflexions et je décidai de le tester
par deux disciplines : la danse classique et l'haltérophilie.
Ces nouvelles expériences m'ont énormément apporté, elles aussi et me sont très
utiles tant au niveau de mon métier que dans mes pratiques personnelles..
C'est promis, je vous en parlerai bientôt.
Bonne réflexion et bonne pratique.
Cet article est paru dans la revue Drish 182-183
parue en mai 2025.